La ville de Lubumbashi est de plus en plus bruyante. Le long des rues commerçantes, les vrombissements de générateurs électriques se mêlent à un excès de musique et de cris des vendeurs. Une dangereuse pollution sonore qui ne semble pas inquiéter les autorités.
Lubumbashi semble condamné à vivre dans le bruit. Bruit des voitures, des mégaphones, des groupes électrogènes utilisés faute d’un bon réseau électrique… Devant presque chaque magasin, un haut-parleur au volume poussé à fond vante les produits qu’il propose, alternant musique et cris des DJ. Les vendeurs de musique sur cartes mémoires, installés en plein air avec leurs ordinateurs, jouent eux aussi de la musique à grand bruit pour attirer leurs clients.
Il y a aussi les bruits d’automobiles. Parfois, elles portent des haut-parleurs et accompagnent la vente ambulante de produits ou de services. Dans cette ambiance, il y a lieu de craindre pour la santé auditive et même la santé mentale de la population.
Rien n’est fait contre le bruit à Lubumbashi
A la mairie de Lubumbashi, on tolère cette situation devenue incontrôlable. Jean-Pierre Ngwej, directeur de cabinet du maire de Lubumbashi et responsable urbain de l’environnement, reconnaît la gravité des nuisances sonores et l’impunité dont jouissent les auteurs.
« La nuisance sonore est punissable. Mais il y a des situations qui font que certaines nuisances sonores sont tolérables. Le bruit des groupes électrogènes par exemple. Les gens ont trouvé une sorte de compensation pour pallier l’irrégularité du courant électrique. Il faudrait que l’on rétablisse d’abord le courant de manière stable, pour que l’on puisse s’en prendre ensuite à ces pollueurs. Sinon pour l’instant, que voulez-vous ! », se résigne-t-il, impuissant.
Au sujet de la musique au grand tintamarre, l’autorité urbaine déplore un faible suivi de la part des communes. Pour la mairie, « l’Etat doit normalement pourchasser les vendeurs qui ne sont pas autorisés et qui font ces nuisances. C’est le travail des bourgmestres ».
Visiblement, on n’est même pas encore à la mobilisation contre ces nuisances sonores, même si les autorités comprennent ce danger. Mais jusqu’à quand va-t-on ainsi les tolérer ? Décidément, à Lubumbashi, ville cosmopolite, si tu veux un café, accepte aussi le tintamarre du groupe électrogène. Sans lui, il est impossible de te faire ton café !
vraiment il est difficile de maîtriser ces pollutions acoustiques parce que ns avions a faire a une population qui est pollué sur le plan mental .