L’Institut national pour la démocratie (NDI), une ONG américaine, milite pour un processus électoral apaisé, libre, démocratique et transparent en République démocratique du Congo, d’ici à 2025. Pour cela, elle organise depuis janvier, une formation à l’intention des membres de la société civile et des partis politiques de Lubumbashi. Mais où sont les têtes de partis ?
Factures salées pour électricité en délestage
À Lubumbashi, les coupures d’électricité se multiplient. La société nationale d’électricité congolaise, SNEL, n’améliore guère ses services. Mais ses factures augmentent, elles. Pire : la SNEL fait payer même ce que les abonnés ne consomment pas. Et cela crée des tensions !
Florent IBENGE, ou l’unité nationale
Rares sont les occasions pour les Congolais de parler le même langage. En politique, certains en sont arrivés aux mains. Plus on s’approche des élections et/ou du dialogue, plus les gens se méfient les uns des autres.
Silence, on ferme les médias de l’opposition !
La liste des médias, réduits au silence, s’allonge à Lubumbashi. Après Nyota et Mapendo, deux organes proches de l’opposant Moïse Katumbi, La voix du Katanga n’émet plus depuis le 16 mars… sur décision gouvernementale. Le contexte politique tendu en République démocratique du Congo est désormais synonyme de rejet de toute contradiction par le pouvoir.
Nouvelles provinces ou provinces mort-nées
Pour des raisons électoralistes, le gouvernement s’est empressé de créer de nouvelles provinces. Cela en divisant celles qui existent. Bien sûr, c’est la logique du gouvernement de diviser pour régner. Hélas, la plupart de ces provinces créées par césarienne sont mort-nées.
Être étudiante en RDC, un calvaire !
De l’inscription à la fin des études universitaires, être étudiante au Congo-Kinshasa est un véritable parcours du combattant. Les premières difficultés rencontrées sont relatives aux démarches administratives très longues et sensibles à la corruption. Ensuite, il n’est pas rare que certaines filles soient obligées d’entretenir des relations avec les enseignants pour pouvoir passer en classe supérieure. Cette situation est bien connue de tous, y compris des autorités qui ne réagissent pas.
La population ne mange pas le taux de croissance
Depuis quelque temps, le gouvernement ne cesse de nous casser les tympans avec des chiffres faisant état d’une meilleure croissance économique. Et c’est devenu sa chanson à la radio: « RDC, taux de croissance, plus ou moins 9% ».
L’alternance d’abord, le reste après
Je me demande en quelle langue il faut parler pour que le pouvoir de Kinshasa comprenne que les Congolais sont fatigués du régime de Kabila.