Provinces non viables
Certaines n’ont ni infrastructures de base, ni activités économiques dignes de ce nom. Tout devra venir de Kinshasa. Or, on connaît bien Kinshasa : c’est quelqu’un qui parle plus qu’il n’agit. Les gouverneurs de ces nouvelles provinces devront donc serrer la ceinture car ils n’obtiendront pas grand-chose de Kinshasa.
Les nouvelles provinces coûtent cher
Déjà quand le pays ne comptait que onze provinces, le gouvernement était incapable de les doter de moyens pour leur développement. À combien plus forte raison maintenant qu’il y a 26 provinces ! D’où viendront les moyens ? C’est la preuve de l’impréparation et du manque de planification de l’État.
260 ministres à payer
Vous savez que 26 provinces, cela signifie 26 gouvernements locaux de dix ministres chacun. Cela fait un total de 260 portefeuilles ! À cela s’ajoute les cabinets de chacun des ministères, dans lesquels travaillent plusieurs agents. Comment seront-ils payés ?
Ainsi, je pense qu’il vaut mieux avoir peu de provinces viables, plutôt que d’en créer des mort-nées.