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L’école de la démocratie, un coup d’épée dans l’eau ?

Une action louable. Mais la surprise c’est qu’en même temps que le NDI veut influencer des élections apaisées et démocratiques, il travaille avec des personnes sans influence sur les organisations qui les délèguent. Les organisations invitées à cet apprentissage, sont censées appliquer les méthodes et techniques de cette formation prospective pour promouvoir des élections plus calmes que celles que le pays a eues à affronter jusqu’ici.

A titre d’exemple, les membres du CCU, parti du ministre des médias Lambert Mende, qui prennent part à cet atelier, sont tous responsables au niveau urbain et sont à peine connus par leurs camarades de la majorité. Dans un entretien, un de ces membres qui reconnaît que cette formation est « importante » mais il estime qu’elle doit s’adresser aux membres influents du parti. Même appréciation pour ses collègues de l’UDCO, autre parti de la majorité au pouvoir.

Le NDI initie une bonne action, je l’admets. Les prospections qu’il mène à Lubumbashi, après Kinshasa -où elle a commencé-, peuvent déboucher sur des méthodes électorales qu’auront définies les parties prenantes à cet enseignement et les adapter à la RDC. Mais quelle importance si ceux qui vont porter les bonnes idées ne peuvent convaincre les décideurs de leur utilité ?

En RDC, les responsables des partis politiques jouent un grand rôle dans l’acceptation ou non des résultats des urnes. Ils sont pratiquement responsables des violences ou de l’accalmie après les élections. D’où l’importance, à mon avis, de s’intéresser à ceux-là qui décident et traînent derrière eux des masses. S’occuper des militants ordinaires ne changera rien du tout…

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