Le compte à rebours a commencé. L’article 73 de la Constitution est sans appel : « l’élection présidentielle est organisée quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du président en exercice ».
Dans le cas de Joseph Kabila, les quatre-vingt-dix jours sont à compter à partir de septembre 2016. Donc le compte à rebours a commencé. Ce qui est écrit est écrit, dit un verset de la Bible. De même ce que la Constitution voulait dire, elle l’a dit ouvertement. Elle n’a pas prévu le dialogue.
L’heure de faire les valises Barack Obama et Joseph Kabila terminent tous les deux leur deuxième et derniers mandats à la fin de l’année. Nous verrons qui va partir et qui va rester. Celui d’entre eux qui restera ne fera que provoquer son peuple. Heureusement pour les Américains: en 2017, ils auront un nouveau président. Au Congo je doute, car le Chef a encore beaucoup de choses à faire pour nous. Foutaises !
Non aux arrangements à l’amiable
La Constitution est têtue. Elle ne reconnaît pas nos humeurs, nos conciliabules, nos complots ou nos dialogues. Tout ce qu’elle exige c’est le respect et rien que le respect. Ce n’est pas son problème si vous avez consommé vos deux mandats à ne rien faire.
L’article 73 lance un préavis de quatre-vingt-dix jours pour rendre la maison. Le chronomètre de la Constitution ne connaît pas les arrêts de jeu et les temps additionnels comme en football. C’est dommage, mais c’est la Constitution.
Alors êtes-vous prêt à partir ?
il n’est pas prêt à partir cette imposteur ! la seule manière de le faire bouger c’est par un grand soulèvement populaire et non du dialogue qui n’est qu’une machination machiavélique de la MP