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Présidentielles à la congolaise 1/2

Les élections présidentielles vues par le président sortant

Le président sortant n’est pas l’homme que nous avons massivement élu il y a cinq ans. Il n’est pas prêt à sortir du palais, peu enclin à céder sa place et ce même si le peuple en a décidé autrement. Il restera président, un point c’est tout ! Pour le président sortant, l’élection présidentielle est donc une célébration. Une occasion de se rappeler comment il en est venu à régner sans partage, tel le bon Dieu. Quand on associe l’adjectif « sortant » à sa fonction (présidentielle) c’est tout simplement parce que de temps en temps, il évacue du palais les vieux meubles, les vieux 4×4, les vieux arsenaux et les vieux copains en attendant de prêter serment à nouveau.

Les élections présidentielles vues par un opposant

L’élection présidentielle est pour l’opposant ce que la coupe du monde est pour le footballeur : Le saint graal. Il faut y participer coûte que coûte. Pour rentrer dans le cercle des grands leaders politiques l’opposant doit se confronter aux masses et crier sa haine du régime en place qu’il voudrait balayer au plus vite. L’opposant n’est jamais sûr de l’emporter, mais il entend inscrire son nom dans l’hisotire. Jouer à l’opposant peut s’avérer risquer mais le jeu en vaut la chandelle.

Les élections présidentielles vues par un citoyen

Pour un citoyen lambda, la présidentielle ressemble au jour de la Toussaint. Les saints qu’on célèbre ici sont les candidats à la fonction suprême, les uns étant parfois plus vénérés que les autres. Mais si tous rivalisent de stratégies pour nous assurer de leurs « bonnes intentions », le citoyen lambda ne sait jamais vraiment à « quel saint se vouer ». Le programme de chaque candidat ressemble, à s’y méprendre, à celui de l’adversaire qu’il vilipende continuellement dans les médias. Le tout se résume en ceci : « Je veux le pouvoir. Tout le pouvoir ».

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