Souvent les publicités à la radio ou sur les réseaux sociaux ne nous disent pas tout sur le produit. Pour attirer plus de clients, les banques par exemple brandissent leur « bonne volonté » d’accorder des prêts aux clients pour les aider à réaliser leurs projets. Mais ce qu’elles ne disent pas dans leur publicité c’est ce qui arrive au client qui ne peut plus rembourser l’argent emprunté.
Je suis témoin de comment les prêts à intérêt ont ruiné la vie de plusieurs Congolais incapables de rembourser. C’est ici pour moi l’occasion d’exhorter nos frères et sœurs à se contenter de ce qu’ils ont. Si vous devez absolument emprunter de l’argent à une banque ou n’importe quelle institution de microfinance, soyez sûr d’être en mesure de rembourser dans le délai convenu. Sinon, vous allez tout perdre.
Il a perdu une villa luxueuse
La banque peut vous prêter 10 000, 20 000 dollars américains ou plus. Mais la contrepartie pourrait être « mortelle ». Je me rappelle d’un monsieur du quartier à Lubumbashi qui avait sollicité et reçu un prêt bancaire de plusieurs dizaines de milliers de dollars en hypothéquant les documents parcellaires de sa villa d’une valeur d’environ 100 000 dollars. Seulement voilà, le projet pour lequel il avait emprunté les fonds à la banque n’a pas marché.
Au fur et à mesure que les années passaient, l’homme ne savait plus rembourser, tandis que la banque ne faisait que comptabiliser ses intérêts. Jusqu’à qu’elle a fini par ravir la villa. Aujourd’hui, le débiteur insolvable est devenu un pauvre locataire. Des exemples de ce genre sont légion.
S’endetter juste pour être véhiculé ?
Une fois, un ami me demandait conseil. Il voulait emprunter de l’argent à une banque pour acheter une voiture. Pour cela, il devait hypothéquer sa petite parcelle pourtant difficilement acquise. Il était fatigué d’être piéton ou de prendre des mototaxis. Je lui ai conseillé de ne jamais oser commettre cette erreur. Car, si par son travail, il a déjà réussi à se taper une parcelle, pourquoi ne pas travailler davantage pour acheter une voiture par la sueur de son front et non par un prêt bancaire ?
Heureusement, il m’a écouté. Certes, il n’a pas encore de voiture jusqu’à présent, mais je suis sûr qu’il en aura une un jour. Quant à ceux qui ont emprunté des milliers de dollars à la banque, beaucoup continuent à le regretter jusqu’à ce jour.