La rentrée scolaire 2024-2025 en RDC est aujourd’hui marquée par un grand malaise, notamment en raison de la grève des enseignants des écoles publiques. Cette situation reflète des préoccupations profondes parmi les différents acteurs du monde de l’enseignement.
Si rien n’est fait à temps pour satisfaire aux revendications de différents acteurs, la nouvelle année scolaire risque de connaître des retards et des perturbations. Il est de la responsabilité du gouvernement de faire tout ce qui est possible pour sauver le calendrier scolaire 2024-2025.
1. Les enseignants
Ils revendiquent de meilleurs salaires, soulignant que leur rémunération actuelle ne correspond pas à l’importance de leur travail et ne leur permet pas de vivre décemment.
2. Les élèves
Ils exigent de meilleures conditions d’études, incluant l’accès à une alimentation de qualité, des infrastructures adéquates (comme des salles de classe appropriées et des bibliothèques bien fournies).
3. Les parents d’élèves
Ils souhaitent une formation de qualité pour leurs enfants, espérant que le système éducatif puisse véritablement préparer les jeunes à un avenir meilleur.
4. L’État
Face à ces revendications, l’État semble pris au dépourvu. Il peine à répondre efficacement aux demandes croissantes de ces différents groupes.
Cette situation illustre un défi majeur pour le système éducatif congolais, où chaque partie prenante a des attentes légitimes, mais où les solutions tardent à se concrétiser.