Le choix d’un conjoint reste une question délicate. A Kinshasa, une frange de la population féminine se laisse guider par les on-dit. Le caractère des hommes varie suivant sa tribu d’origine. Nous ne pouvons nier d’un côté la véracité de certains de ces traits et de l’autre de l’étrangeté de cette façon de faire le choix.
Certaines femmes pensent que connaître la tribu de l’homme permet de prédire le climat qui pourrait régner dans leur mariage. Les femmes auxquelles j’ai parlé ont dressé le portrait des hommes en fonction de leur tribu.
Originaires du Kasaï, les Luba ont une considération méprisante de la femme. Pour eux, elle est en charge du ménage qu’elle doit faire avec soins. Elle doit aussi un grand respect à l’égard de l’époux qui se comporte en petit dieu. Polygames pour la plupart, les méthodes de planification des naissances ne leur sont guère importantes. Madame Muswamba Sephorose, âgée de 60 ans avance par contre que beaucoup d’hommes Luba évoluant dans la capitale ont aujourd’hui une conception plus moderne de la femme et du mariage.
Les Bandundu respectueux, les Mongo infidèles ?
En faisant un tour au Bandundu, les femmes témoignent du respect dont elles sont honorées ! Elles soulignent l’attachement des époux à leurs neveux. « J’ai 21 ans de mariage, pourtant dans ma maison, j’ai toujours hébergé plusieurs des neveux et nièces de mon mari », avance Fifi, mariée à un Tende. Leur oncle n’y voit aucun problème.
Un tableau sombre est dressé autour des Mongo. La seule bonne note qui leur est attribuée est celle de répondre correctement aux soins de la femme. Il est dit d’eux d’être infidèles, et habiles en ce qui est de battre la femme. Ils seraient aussi peu respectueux témoigne Deborah une jeune femme mariée : « J’ai vécu dans une parcelle dont le propriétaire était Mongo ; avec sa femme, c’était toujours la bataille ! Nous avions fini par quitter leur maison car tout allait mal. » Contrairement aux Swahilis qui, calmes et respectueux, offrent une bonne compagnie à leurs épouses. Bien que succombant parfois à l’infidélité.
Amour et confiance sont la clé
Enfin, un petit commentaire sur les Kongo, jugés avares et calmes d’esprit. Ils s’exercent à la bonne cohabitation avec la femme qu’ils traitent avec soins ! « Mon mari est affectueux et attentionné », assure Sandrine.
Ces portraits sont-ils vrais ? Au-delà des sentiments, se choisir un partenaire exige de la maturité. Ce choix peut-être influencé par les conseils nés des sages expériences des autres. Ces portraits sont peut-être vrais mais ne s’appliquent évidemment pas à tous. Chacun a son histoire qui crée la particularité ! « L’exception fait la règle », dit-on. L’amour et la confiance en l’autre restent le meilleur pilier du choix, car l’ethnie ne décide pas de tout !
Exactement ! J’adhère et j’adore !
Il faut toujours avoir une idée générale sur le.comportement des différentes tribus avant de prendre en compte les particularités possibles.
l’ethenie n’est pas vraiment la garantie d’un mariage heureux
L’ethnie ne garantit en rien un mariage heureux et réussi certe il fait parti d’un élément important mais toute fois l’amour , la confiance ,la complicité sont la clé d’un bon mariage
Merci beaucoup pour l’effort fourni pour la production de cette article, mais j’y ajoute une remarque, pour le kasaï vous avez parlé uniquement de côté négatif, hors il faut aussi montrer la positivité.