Etre un homme et défendre les droits des femmes, un paradoxe pour plusieurs et une fierté pour moi. Je suis féministe, je l’assume. Depuis tout petit, j’ai développé cette vertu et j’ai fini par comprendre que c’était une vocation, être un homme 2.0, un #VraiMobali.
Dans un pays où les femmes n’ont pas toujours eu les mêmes chances que les hommes, j’ai décidé de militer pour les droits de celles-ci. Tout a commencé quand j’étais très jeune. Ainé d’une famille essentiellement féminine, je me suis toujours comporté en défenseur de mes sœurs. Devenu grand, j’ai arrosé cette qualité pour me mettre au service de l’équité.
Les femmes sont avant des humains autant que les hommes. Sauf que ceux-ci, par égoïsme, veulent se considérer supérieurs, ce qui n’est pas toujours vrai. Militer pour l’égalité des chances et d’opportunités est mon leitmotiv de chaque jour, un combat auquel je m’adonne à cœur joie. Après tout, sans la féminité, la masculinité n’existerait pas et un vrai homme n’a pas besoin de marcher sur une femme pour affirmer sa «mobalicité».
Voir les femmes se battre pour leurs droits est normal, voir les hommes s’y impliquer donne une autre saveur à la lutte. Sincèrement je prends plaisir à défendre les femmes et pourtant je n’ai rien perdu de ma masculinité, au contraire je vis une masculinité épanouie depuis même si cela n’est pas une partie de plaisir. Plusieurs adeptes d’une masculinité toxique tentent de me dissuader et pourtant je tiens droit et leur réserve une réponse directe: «Nous sommes tous, hommes et femmes, fruits de la féminité». J’ai donc choisi de défendre une partie de mon origine et rien de plus. Elles sont nos femmes, nos sœurs, nos mères, nos filles et elles ont des compétences à revendre alors, en #VraiMobali, je me range de leur côté pour un monde meilleur, plus équitable.