De nos jours, beaucoup de pasteurs sont porteurs des messages qu’ils ont difficile à vivre eux-mêmes. Ils sont des bons prédicateurs de la paix et de l’amour dans la vie conjugale. Mais, dans les actes, on ne saurait vraiment compter sur eux. Heureusement, mon oncle qui est évêque, lui, ne s’interdit pas de cuisiner, de faire la vaisselle, etc.
Heureusement, mon oncle n’est pas de cet acabit. Bishop d’une église de réveil, la mission évangélique du peuple saint (M.E.P.S), il assiste régulièrement sa femme dans les tâches ménagères. Il illustre ainsi son message d’excellence dans le mariage.
De la lessive à la vaisselle, en passant par la cuisine des repas, il prêche par l’exemple pour inspirer à ces fidèles le modèle du couple parfait où règne l’entraide, l’amour et la complémentarité entre l’homme et la femme.
L’homme c’est le chef de la famille, la femme son aide semblable
Cette relation symétrique suppose une complémentarité, voir une complicité dans le couple entre les deux partenaires. De plus, un bon chef est celui qui sert, qui assiste et qui compatit. Pour les chrétiens, l’image du Christ lavant les pieds de ses disciples est plus illustrative. De ce fait, l’homme qui veut être le bon chef de sa famille est celui qui surpasse ses égos machistes pour devenir serviteur de sa famille. Celui-là puise dans l’amour qu’il porte pour sa femme et sa famille, les vertus du service, de compatissance et d’assistance.
C’est à ce titre que mon oncle n’hésite jamais d’aller à la buanderie pour laver les habits. Il arrive des matins où sa femme reste encore au lit dans leur chambre, pendant qu’il se met à torchonner la maison. Fidèle à ses habitudes, il s’ingère du haut de ses 50 ans, et en dépit de son statut professionnel et religieux, dans la préparation de la nourriture.
Chef d’un ménage composé essentiellement des garçons, hormis sa femme, mon vieux inculque non seulement à ces fidèles, mais encore et surtout, à sa progéniture le sens positif de la masculinité. Etre homme, finalement, ce ne sont pas les muscles ni la virilité.
Chaque jour qui passe, je note les détails de sa conduite et nourris l’ambition de me comporter comme lui dans mon futur foyer. Quand ce jour arrivera, j’espère que ma femme le témoignera.
Pour cette campagne, Habari a besoin de votre aide : pour vous, c’est qui un #VraiMobali ? Répondez à notre sondage ! https://surveyr.datacoll.nl/hlyiampylw?l=en
Nous avons lu et compris cet article qui fait interpeller la conscience de tout homme marié et comment doit-il se comporter dans son foyer ( et face à sa femme) tout en mettant en pause son pouvoir masculin.
Cependant, nous avons voulu faire une mise au point quant à ce.
En dehors de responsabilités notoires d’un Vrai Mobali, il est aussi à noter que, un vrai Mobali est celui-là qui sait satisfaire et surprendre sa femme par des gestes cités dans ce présent article ( faire la vaisselle, la lessive, la cuisine….). Mais, de nos jours, peu des femmes comprennent les choses. Il y’a celles là qui prennent ces gestes de générosité posés par les hommes pour en faire une habitude. C-à-d, un bon matin elle peut se réveiller et dit: « Mon amour, désolé, aujourd’hui je n’ai pas le courage, tu peux faire soit la cuisine, soit balayer la maison… »
Ce qui n’est pas du tout normal.
Outre les qualités d’un vrai Mobali énumérées dans cet article, un vrai Mobali est celui-là qui sait aussi revenir à sa décision lorsqu’il se sent coupable, est celui-là qui laisse aussi ses oreilles à l’écoute de sa femme…