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Webocratie : la Cenco prise en sandwich

La Cenco va-t-elle mettre à exécution sa menace d’application d’un plan B  ? Nul ne peut le confirmer. La vérité est que, un mois après la signature de l’accord du 31 décembre, les parties commencent à manifester des signes de lassitude.

Interrogé par le site d’informations Actualité.cd, le secrétaire général de l’UDPS Jean-Marc Kabund a declaré  : « Le moment venu, nous allons donc prendre nos responsabilités après avoir constaté que la MP n’est pas de bonne volonté pour résoudre la crise pacifiquement ».

Ces propos illustrent bien la crispation qui règne à l’heure de la conclusion des Arrangements particuliers de l’accord du 31 décembre. À se sujet, la mort d’Étienne Tshisekedi ne fait que compliquer l’équation. Face à cette situation, les internautes expriment leur ras-le-bol et montrent leur scepticisme.

Attendons de voir

Pour, Soraya Aziz, militante de la Lucha, web activiste très influente sur Twitter, ce plan B, soit on l’applique, soit on se tait.

Partageant son avis face à l’imprécision dans l’application incertaine du fameux plan B, Serge Madika, un autre twittos fait un parallèle entre le retour promis  de Jésus-Christ et l’application du plan B de la Cenco qui à ses yeux se fait attendre éternellement.

Quant au professeur, Jean-Claude Maswana, le plan B n’existerait pas. Et il l’affirme sur son compte Twitter.

Le plan B dévoilé  ?

Malgré ces opinions, plusieurs interrogations sur ce plan B sont restées sans réponse. De quoi s’agit-il exactement  ? Quand est-ce que ce plan sera appliqué ?

Fouillant dans les mailles de la twittosphère congolaise, nous sommes tombés sur quelques indiscrétions importantes.

Sur son compte Twitter, le sénateur Modeste Motinga, fondateur du quotidien Le Potentiel et de la Radio Télé 7, glisse un tweet plutôt intéressant. Ce dernier annonce la date de l’application du plan B de la Cenco au 16 février, en dépit de l’attitude des politiciens…

Et concernant le fond de ce plan B ?

Politico.cd, annonce qu’il s’agit de laisser la  direction du pays sous la gestion des Nations Unies ».

Cependant, qu’est-ce qui donnerait à la Cenco le droit et le pouvoir de remettre la gestion du pays aux mains des Nation-Unies  ? Est-ce la Constitution , le Vatican , ou le peuple  qui décide ?  En tout cas, la question reste posée.

En attendant, la population observe les politiciens se disputer les postes ministériels au lieu de répondre à ses besoins. «  À la fin, nous nous souviendrons, non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis », a déclaré Martin Luther King.

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