Nul n’ignore que les mines soutiennent l’économie nationale en RDC. Il s’agit d’un secteur stratégique porteuse de croissance pour le pays. Seulement voilà, de l’exploitation artisanale aux sociétés minières, l’égalité des sexes pose encore problème. Les femmes sont quasi absentes dans les mines.
Selon un rapport de l’ITIE, les femmes représentaient à peine 13% dans le secteur minier en 2021. Ce taux est faible par rapport à la main d’œuvre masculine. Les Congolaises sont loin d’atteindre même 30% de représentativité. En plus, très peu d’informations circulent sur la qualité des femmes dans les sociétés minières et la place qu’elles occupent. Même le rapport de l’ITIE n’en fait pas cas. Dans l’exploitation artisanale c’est pire. Au-delà des dangers auxquels elles sont exposées, elles reçoivent souvent des miettes comme rémunération.
Pourtant, l’égalité des sexes dans le secteur minier devrait être vue comme une véritable contribution à la promotion des droits des femmes. Aujourd’hui, les compétences des femmes dans différents domaines ne sont plus à prouver.
Le genre : une question rarement abordée dans le secteur minier
Comme les hommes, les femmes doivent bénéficier d’un traitement équitable. Aujourd’hui, elles sont nombreuses à se lancer dans des études liées aux métiers des mines. Mais, où vont-elles après ? La plupart souffrent en silence, victimes de marginalisation. Dans les mines, rares sont ceux qui abordent les questions du genre. Si les femmes ont déjà prouvé à ce jour qu’elles peuvent tout faire, pourquoi ne pas leur accorder cette chance ?
S’agissant du recrutement du personnel, les entreprises minières recourent aux autorités locales et à certaines organisations. A ce niveau, il faudrait déjà penser à la place et au rôle de la femme dans des entreprises minières.
Pour un pays avec tant de zones minières, les femmes doivent être encouragées à entreprendre aussi dans ce secteur, en plus d’y décrocher des emplois.