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Megan Madia : le début d’une carrière entrepreneuriale ambitieuse

Elle n’a pas attendu de finir ses études pour lancer sa boîte. Megan Madia a créé son entreprise Megguy depuis 2022, alors qu’elle était encore étudiante en gestion d’entreprises et des organisations. Après son bac+5, elle poursuit un master en ingénierie financière.

L’entreprise Megguy est à sa deuxième année d’existence dans la production et la livraison des cosmétiques capillaires à Lubumbashi. « Mes produits et leurs accessoires permettent d’entretenir les cheveux, mais plus particulièrement les cheveux afro. Je me suis juste intéressée aux produits afro naturels pour des cheveux naturels. Je suis contre certains produits industriels que je trouve nocifs », explique Megan Madia.

Un rêve ambitieux

Alors qu’elle cumule pratiquement toutes les tâches au sein de Megguy, Megan veut voir sa structure s’agrandir. Elargir son équipe lui permettra sûrement d’accroître ses recettes. Elle ambitionne de posséder l’une de grandes entreprises au monde spécialisée dans le traitement des cheveux. Un projet pourtant parti d’une réponse à un problème d’abord personnel.

« Je faisais les soins de mes cheveux entre 2013 et 2015. Je me ressourçais en faisant des recherches sur comment entretenir les cheveux afro pour qu’ils soient en bon état. C’est en 2022 que je me suis dit : vu que mes produits fonctionnent, je peux les partager, parce que beaucoup de femmes souffrent et cachent leurs cheveux dans des perruques », nous a-t-elle confié.

La jeune femme entrepreneure veut surtout arriver à contribuer un jour à la croissance de l’économie nationale, alors que pour elle « la RDC est envahie par des capitaux étrangers ». c’est de cette façon, estime-t-elle, qu’elle peut laisser des empruntes.

Compter d’abord sur ses efforts

Certes, l’entrepreneuriat est un secteur qui attire plus de jeunes aujourd’hui, mais la plupart attendent un financement pour se lancer ou pour pérenniser leurs entreprises. La directrice générale de Megguy a commencé avec ses propres moyens. Pour cette jeune entrepreneure, l’accès difficile au financement ne devrait pas être une excuse, même si tout dépend du secteur d’investissement.

« Je peux dire qu’il ne faut pas rester figé. Personnellement, je suis une femme entrepreneure qui n’espère pas en des micro-finances. Je me dis juste que je peux commencer avec le peu que j’ai, ça va produire. Le ‘grand’ que j’aurai va me permettre de faire encore plus grand », souligne-t-elle.

Comme Megan, plusieurs entrepreneurs en général et les femmes entrepreneures en particulier, développent déjà des solutions personnelles qui fonctionnent. Les partager avec les autres pourrait être le début d’un business florissant.

 

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Les commentaires récents (6)

  1. Étudiant depuis 4 ans déjà, j’ai été buté à ce problème de financement.
    Malgré les pleins d’idées que j’ai eu, le secteur dans lesquels il fallait investir me demandais beaucoup pour décoller. J’ai du donc revoir mes idées et investi selon mes possibilités et ce que je gagnait était mis à côté pour ce qui demandait gros et pour y parvenir je me suis entouré des personnes qu’il fallait pour atteindre ce but.