Les deux décennies de crise qu’a traversé la République démocratique du Congo ont eu un impact négatif sur les vies des enfants de ce pays. Les politiciens doivent faire tout leur possible pour éviter d’inclure les enfants dans la crise politique actuelle.
Alors que des milliers d’enfants sont devenus orphelins à la suite du désastre laissé par la guerre à l’Est du pays, la situation actuelle laisse craindre que la jeunesse soit de nouveaux victime de la crise politique. Aujourd’hui, lundi 19 décembre 2016, expire le second et dernier mandat constitutionnel du président Joseph Kabila. Sans successeur faute d’organisation d’élections présidentielles, Joseph Kabila restera au pouvoir jusqu’à nouvel ordre. Malgré la signature d’un accord le 18 octobre dernier entre la majorité au pouvoir et une frange minoritaire de l’opposition Congolaise, le manque d’un consensus inclusif fait craindre le risque de violence.
Non à la manipulation des enfants après le 19 décembre
Si les démarches entreprises par la classe politique congolaise ne parviennent à aucun accord pour la gestion consensuelle de la période transitoire après l’expiration du mandat de Joseph Kabila, il y a à craindre une escalade des conflits.
Ce mouvement de contestation pourra également naître du non respect des accords par les antagonistes. Dans les deux cas, la crainte d’une manipulation des enfants est inacceptable. L’opposition avait appelé à la suspension des cours dans toutes les écoles le 19 septembre dernier alors que ses partisans préparaient une manifestation pour adresser un carton jaune au président Kabila en signe de premier avertissement.Cette prise en otage de l’éducation des enfants à des fins politiques avait été condamnée par le gouvernement congolais qualifiant cette approche de « crime contre l’humanité ».
Les organisations de protection de l’enfance avaient également brandi les textes légaux nationaux et internationaux pour dénoncer cet abus de la part de l’opposition congolaise.
La vulnérabilité des enfants lors des conflits s’est constatée au Burundi, où lors de la crise politique de 2015 ; des dizaines d’enfants ont été tués pendant des manifestations.
Nous lançons un appel patriotique à tous les citoyens congolais, aux parents, à la classe politique dans son ensemble et sa diversité, aux éléments des forces armées et de la police, aux ONG, afin qu’ils redoublent de vigilance pour que devant tout scenario plausible après le 19 décembre l’on enregistre “ zéro enfant manipulé et utilisé” à des fins politiques.
Vous ne mentionnez nulle part l’origine de cette initiative #MarcheZéroEnfant!
Pas courtois les amis
Ce vide dans la recherche de résolution, venant des politiciens détruit la nation et enlève tout envie de garder la vie , et allé au de-là