En compétition africaine, si vous avez pour adversaire le Tout puissant Mazembe, il vaut mieux revoir d’abord vos leçons de football. Ce club est une montagne pas facile à déplacer. Mazembe, même quand on le croit fini, il se fait toujours respecter, surtout dans son stade de Kamalondo.
Après un début de saison calamiteux, l’équipe de Lubumbashi a enfin atterri en quarts de finale de la Coupe de la CAF. C’était le week-end dernier à l’issue du match contre Horoya AC de Guinée Konakry. Score : 2 buts à 1 en faveur de Mazembe. Les Badia Ngwena (surnom de Mazembe) semblent retrouver petit à petit leur forme. Ils ont renoué avec les victoires, à domicile comme à l’extérieur.
Les supporters retrouvent le sourire
En accédant aux quarts de finale de la Coupe de la CAF (compétition dont il est le tenant du titre), Mazembe fait le bonheur de tout un peuple. C’est la seule équipe congolaise qui reste en compétition africaine. L’AS Vita club de Kinshasa ayant été éliminée récemment en matches des groupes de la Champion’s League. En plus, depuis que la politique a pris l’habitude de nous décevoir, le football et la musique sont devenus les seuls motifs de fierté que nous ayons en RDC.
Comme Kabila et sa Ceni nous refusent d’aller aux urnes, nous pouvons au moins aller au stade. Nous pouvons nous consoler grâce au jeu et aux résultats de Mazembe. Car, en football, les résultats sont crédibles et transparents ; les victoires nettes et sans bavures, contrairement à ce que nous voyons en politique.
Mazembe passe des moments difficiles
Malgré les apparences, Mazembe vit des moments difficiles en tant que club. Mais il faut saluer le courage de ses jeunes joueurs. L’équipe est presque orpheline depuis que son président Moïse Katumbi a été contraint à l’exil. Cela n’est pas sans affecter le moral des joueurs. Sans doute, cela explique également les quelques contre-performances enregistrées ces derniers mois. Cependant, les jeunes gens arrivent toujours à se dépasser et à remporter des victoires, malgré les moments difficiles que traverse leur équipe. Beaucoup soupçonnent une main noire qui cherche à déstabiliser le club pour affaiblir son président, l’opposant Moïse Katumbi.
À ceux qui semblent confondre le sport et la politique, nous demandons de laisser le Tout puissant Mazembe tranquille. Cette équipe fait l’honneur de notre pays en Afrique et dans le monde.
Ne confondons le football à la politique, mazembe fait la fierté du pays sut tous les plans