Fosses communes dans la province du Nord-Kivu, conséquences des nombreuses guerres interminables, @HabariRDC/Elvis Katsana
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Bourreaux des Congolais, tôt ou tard « vous paierez nos morts »

Cela fait un quart de siècle que le sang des Congolais coule sans fin. Il y a certainement des tireurs de ficelles derrière ces tueries. Des millions de morts, même si on n’a jamais voulu parler de génocide. Notre poète, Volonté Viteghe revient avec un nouveau poème dans lequel il fait une promesse aux bourreaux : « Vous paierez les morts de chez nous ! »

Vous ne fuirez jamais

L’œil clair de la Conscience ;

Vous paierez ! Vous paierez

Le sang de l’innocence,

Que vous faites couler.

 

Vos tours vont s’écrouler,

Avec tous vos empires ;

Le sang de l’innocent

Tue démons et vampires :

Dieu le venge, puissant.

 

Monsieur le Politique,

Tu n’es pas immortel ;

Et ton penchant cynique

Ne maudit que l’autel

De ta vie éphémère.

 

Boire la larme amère

De l’enfant orphelin,

Identifie tes fêtes ;

Boire du sang en vain,

Faire couper des têtes

 

Te détend, te réjouit.

Tu crois même au silence

De Dieu pendant la nuit,

Alors que sa vengeance

Grandit, grandit, grandit.

 

C’est ton heure, bandit !

Dieu venge l’innocence,

Il descend, tout armé

De flammes et de puissance :

Te voilà condamné.

 

Toi, tireur de ficelles,

On ne trompe pas Dieu ;

Ton âme suivra celle

Du bourreau dans le feu,

Ce bourreau que tu paies.

 

Vous paierez pour ces plaies,

Vous paierez pour ces morts

Qu’à Beni, qu’en Syrie

Pour l’or, pour votre corps

Vous avez pris la Vie.

 

Vous paierez aujourd’hui !

Et, non demain. C’est l’heure

De rendre compte à Lui

Qui fait de nous sa demeure,

Le Dieu des dieux des cieux.

 

Le sang reste précieux

S’il est de l’innocence ;

Ainsi le feu de Dieu

Dans son ardeur intense

Atteint tout ciel, tout lieu.

 

Tu te caches peut-être

Derrière des médias,

Des religions du Maître,

Derrière les droits,

Mais Dieu connaît ta porte.

 

Aux yeux d’hommes, qu’importe

Qu’on te trouve parfait ;

Mais l’œil de la conscience

Qui si bien en nous est,

Est l’œil de Dieu. Pense !

 

Tu ne fuiras jamais

L’œil clair de ta conscience ;

Le mal que tu t’émets

S’appellera silence

Quand Dieu te frappera.

 

Ainsi tout scélérat

Finira dans l’abîme ;

Tout imposteur, tout rat

Et tout auteur d’un crime

En enfer finira.

 

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