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Covid-19 : le vaccin tarde malgré la menace d’une deuxième vague du virus

Après le déconfinement il y a quelques mois, une deuxième vague de contaminations au Covid-19 se confirme de plus en plus. Conséquences, plusieurs pays, notamment en Europe, ont commencé à reconfiner ou à restreindre sensiblement les mouvements des populations. Pendant ce temps, le vaccin se fait toujours attendre.

Dans des pays comme la France, les contaminations au coronavirus repartent à la hausse. Ces derniers jours, on y a dénombré jusqu’à plus de 30 000 nouveaux cas positifs en 24 heures. On parle d’une deuxième vague de la pandémie. Et donc le besoin d’un vaccin est plus qu’urgent. Mais il faudra encore patienter jusqu’en 2021. Dieu merci, car jusqu’à présent chez nous en RDC, le virus semble sous contrôle par rapport au reste du monde.

Le Covid-19 restera dans l’histoire comme une maladie qui n’aura épargné aucune économie ni catégorie sociale. Même des chefs d’États ont été contaminés, surtout ceux qui minimisaient le virus comme Donald Trump et Jair Bolsonaro. Bref, tout le monde est vulnérable.

L’Afrique aura sa part de doses de vaccin

Selon l’Organisation mondiale de la santé, dès qu’un vaccin anti-Covid-19 sera approuvé, le continent africain recevra plus de 220 millions de doses. C’est ce qu’a annoncé Richard Mihigo, responsable du programme Afrique de l’OMS. Information publiée par le site de BBC Afrique. Mais la distribution du vaccin tiendra compte de la taille de la population de chaque pays africain. La priorité sera donnée aux personnels soignants et aux groupes vulnérables. Déjà deux candidats vaccins sont actuellement testés en Afrique. Lisez l’entièreté de l’article de BBC en cliquant ici.

Des volontaires pour tester les vaccins

Pour qu’un vaccin soit mis en circulation,  il doit au préalable être testé. Or, beaucoup de gens ont peur d’être utilisés comme des cobayes. Je me souviens de la polémique que cela avait suscité à l’idée de faire des tests en Afrique et particulièrement en RDC. Mais les volontaires existent quand-même. En France par exemple, à l’appel de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, des jeunes se sont fait inscrire pour que des candidats vaccins soient testés sur leurs corps.

En espérant que les tests soient concluants, je vous rappelle que jusqu’à présent le vaccin le plus efficace contre le Covid-19 c’est le respect des gestes barrières.

 

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