Conférence de Habari sur l'entrepreneuriat à Mbujimayi
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Créer son emploi ou rester chômeur à Mbujimayi

L’entrepreneuriat reste l’un des moyens les plus efficaces pour résorber le chômage des jeunes en République Démocratique du Congo. Que faire pour stimuler les jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat et à réussir ? La question a fait l’objet des discussions entre jeunes lors d’une conférence-débat dénommée #FaceAuxJeunes organisée par Habari RDC à Mbujimayi.

Trouver un emploi dans une ville comme Mbujimayi relève parfois d’un miracle. Malgré les études faites et les diplômes accumulés, bon nombre de jeunes sont au chômage. Attendre l’emploi de l’État congolais, à mon avis, c’est perdre son temps, car il n’a pas d’emplois à donner à tout le monde. Alors, que faire ? Pleurnicher ? Émigrer ? Non. Il faut créer soi-même son propre emploi. Et cela passe par l’entrepreneuriat. Ce n’est pas facile quand on n’a pas de fonds de départ. Mais il y a quand-même des jeunes qui osent entreprendre à Mbujimayi.

Réussir ne dépend pas de l’argent, mais de la volonté

L’orateur du jour est lui-même un entrepreneur : Dominique Ilunga, directeur provincial de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Sa première question à l’assistance est toute simple : « Vous êtes des entrepreneurs. Quelle activité faites-vous exactement ? » Un jeune répond : « Je suis un commerçant, j’ai une boutique dans un marché de la place. » A son tour, une jeune couturière, Carine Kapinga, explique également son travail.

En fait, l’entrepreneuriat à Mbujimayi est dominé par le diamant, le commerce, le secteur pétrolier, les bureautiques, les cabines téléphoniques, etc. Dominique Ilunga pose une deuxième question au jeune commerçant : « Tu as commencé ton activité avec combien d’argent ? Où en es-tu aujourd’hui ? Raconte-nous un peu ton histoire. » À ce moment-là, toute la salle est attentive. Et le garçon est fier de partager son expérience. « Je n’avais pas assez de moyens, dit-il. J’ai débuté mon activité avec seulement 5000 francs congolais en 2015. Et aujourd’hui je compte plus de 1000 dollars américains ».

Waouh ! La salle applaudit. Un bel exemple à suivre.

Un autre participant est un cultivateur : Ali Kabeya explique qu’il n’aura eu besoin que d’une houe et d’une portion de terre pour lancer sa petite entreprise agricole dans la périphérie de Mbujimayi. Aujourd’hui ça marche bien. Ainsi, j’ai compris qu’on n’a
pas besoin d’avoir 1 million de dollars pour lancer une entreprise. Tout dépend de la gestion et de la détermination.

L’entrepreneuriat n’est pas de la magie

Plusieurs jeunes qui se lancent dans l’entrepreneuriat ont parfois de bonnes idées, mais ils finissent souvent par échouer par manque d’encadrement. En plus, toutes les sociétés de micro-crédit ont disparu à Mbujimayi. D’où ce conseil de Dominique Ilunga : « Si vous voulez réussir dans vos affaires, ayez des personnes qualifiées et des mentors à qui poser des questions pour savoir comment bien faire. » Selon lui, la réussite dans l’entrepreneuriat est fonction d’un certain nombre de préalables, notamment : « Bonne gestion, compétences, confiance en soi, persévérance, prise de risques, innovation, etc. »

Parmi les difficultés qui bloquent l’émergence des jeunes entrepreneurs à Mbujimayi figurent aussi les tracasseries fiscales, l’insécurité, le manque d’informations… D’où la nécessité d’oeuvrer en association plutôt que d’évoluer seul. C’est ainsi que les jeunes ont pris l’engagement de se regrouper sur place dans une structure dénommée « Investir au Kasaï ». Celle-ci sera pour eux un cadre d’échange d’expériences, d’informations et de défense de leurs intérêts, avec l’accompagnement de la section provinciale de la Fédération des entreprises du Congo.

Ainsi, chers jeunes ! Ne soyons donc pas des demandeurs d’emplois, mais plutôt des créateurs d’emplois. C’est possible. Et c’est de cette manière que nous pouvons contribuer au développement de notre pays.

 

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Les commentaires récents (9)

    1. Commentaire *je suis infirmier polyvalant et je suis à la recherche d’un emploi dont la responsabilité vous ai confié

    2. Je suis d’accord que les jeunes puissent creé eux même un metier pour le developpement de notre pays puis il faut du courage et la persévérance pour q’un jeune puissent creé son propre « entreprise » dans un pays comme le notre

  1. Certainement, réussir c’est la volonté et non avoir de l’argent. Tu peut avoir tout mais si tu ne connaît pas planifier tu sera foutu. Je suis jeune l’shois, j’ai 2016 ans c’est depuis l’an 2016 que j’ai eu à obtenir mon diplôme de graduat en informatique de gestion. Je fais une année dans la fonction public au Tanganyika rien et rien n’a pas marché. Je me suis dit d’abandonner malgré l’impossibilité, j’ai pris le courage de donné cours dans une école pour avoir 70 000 fc à la fin du mois, après trois mois j’ai payé un appareil photo semi profetionnel en évoluant avec ce mouvement, après les vacances de Noël je me suis procurer d’une imprimante jet d’encre, après quelques mois une machine portable (pc) donc dans la vie il faut de la patience et surtout éviter quelques choses : eviter l’envie tant que tu n’a pas d’argent pour ce procurer de quelque chose, garde ton secret si tu veut faire quelque en le consacrant dans les mains de Dieu. N’espérait en aucune personne sauf a Dieu seul. Éviter les dettes et l’escroquerie. Merci

  2. Le probleme d’emploi n est pas seulemnt â kasaï partout en rdc,on a plus de 30ans et s attend tjr a etre embaucher quelque part,le temps aussi passe et on reste pauvre avc nos grands diplomes,ce pourquoi il faut creer avc nos propre petit moyen

  3. Je suis fier d’avoir ce site qui d’une part m’aiderais à faire avancer ma petite entreprise que je veux lancer
    Je veux commencer par vendre la viande su porc accompagné de la viande du porc,mais je n’ai que 200000 quel conseil me prodiquez vous

  4. Certes, On etudis pas pour être embaucher mais pour créer mais notre l’État doit aussi nous aider non. je peux bien avoir la volonté ou l’argent de créer juste pensée au tacacerie de l’État ça fatigue. Trop de service de l’État trop alors….

  5. C’est un thème très alléchant ! et mon plus grand regret est de ne plus participer à cette conférence !