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#ChoixNaNga : Elle est décédée à l’issue d’une césarienne

C’est l’histoire de Betty, une amie que nous avons malheureusement enterrée récemment à Kinshasa. Elle laisse un orphelin. Sa mort est consécutive à une césarienne qui a mal tourné.

C’est ici que les femmes à la santé fragile devraient comprendre l’importance de l’espacement des naissances et de la contraception. Si Betty utilisait des contraceptifs pour ne pas tomber enceinte chaque année, elle ne serait pas morte.

Chaque accouchement par césarienne

Depuis que Betty s’était mariée, ses accouchements étaient toujours problématiques. Son premier accouchement avait tout de même réussi, mais elle a eu des complications qui l’ont contrainte de rester trois mois à l’hôpital. Au lieu de tenir compte de son état de santé, Betty a continué à multiplier les grossesses. Son deuxième accouchement s’est passé par césarienne. Certes, elle a survécu mais l’enfant est mort.

Le médecin de l’hôpital qui suivait ce cas, a appelé Betty et son mari et leur a conseillé de suspendre les grossesses pendant au minimum cinq ans. Ils ont promis d’obtempérer, mais une année et demi après, Betty était encore enceinte. Hélas, ce sera la grossesse fatale ! Deux mois avant l’accouchement, elle a dû être transfusée. Et quand la grossesse est arrivée à terme, l’accouchement (le troisième) s’est soldé par une nouvelle césarienne, mais cette fois une césarienne extrêmement difficile. Elle y a perdu la vie. Le bébé est également mort, puisque privé de chaleur et de lait maternels. Quelle triste histoire !

Voilà ce qui arrive lorsqu’on rejette les conseils des médecins, la contraception et l’espacement des naissances.

Vous avez des questions sur la contraception, rendez-vous au Centre MSI Kinshasa si 48, avenue Lobo, quartier Mbamu, Kingabwa Point chaud, commune de Limeté.

 

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