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Deux jours d’ateliers organisés par le département de gynécologie obstétrique de l’Unilu

En prélude au 1er congrès de gynécologie obstétrique prévu du 06 au 07 décembre 2024 à Lubumbashi, le Département dirigé par le professeur Xavier Kinenkinda a ouvert une série de workshops pour les praticiens. Pour cette première journée (mercredi 04 décembre 2024) à Medpark, le précongrès était centré sur l’imagerie en gynécologie obstétrique, notamment : l’hystéroscopie et l’échographie.

Un véritable moment d’échanges d’expériences entre professionnels de santé de Lubumbashi et d’ailleurs. Avec un panel constitué de professeur Nzau et Dr Odimba de Kinshasa, le premier atelier a débuté par la théorie autour de la première thématique. Modéré par le professeur et docteur Cham, cet atelier a, en dehors d’un bref rappel anatomique, abordé la question de l’indication de l’hystéroscopie. « Les saignements utérins anormaux, la stérilité, la préparation à la FIV (Fécondation extracorporelle ou fécondation in vitro), les algies pelviennes indiquent cette hystéroscopie », a fait savoir Dr Odimba. Mais au-delà, l’hystéroscopie peut permettre la pratique de certains gestes chirurgicaux, a rappelé le docteur. C’est notamment en cas de polypes et/ou de myomes. Selon docteur Ondimba, la plupart des contre-indications à l’hystéroscopie sont relatives. « Il faut d’abord juguler l’infection avant de faire l’hystéroscopie », a martelé l’homme de science.

La partie pratique des ateliers

Tout s’est fait avec professionnalisme. Après un consentement libre et éclairé, les patientes préalablement préparées, sont examinées de manière anonyme. Grace à la dextérité de l’équipe technique, les images prises dans une chambre à côté, et préparée pour la circonstance, étaient retransmises en temps réel à l’écran. Ce qui a permis à l’assistance, constituée de professeurs, spécialistes confirmés et en herbe, ainsi que d’étudiants, de poser des questions sur des cas pratiques.

« Je suis satisfait de la sélection des patientes, parce qu’en une matinée nous avons tout eu : myome, polypes et synéchies », s’est exclamé Dr Odimba.

Démocratiser la pratique et l’accès à l’hystéroscopie

Ce plaidoyer a été porté par le professeur Nzau avec la fondation DAEMMI Berlinde (FoDAB) connue pour sa vision de « l’endoscopie pour tous ». Pour lui, il faut se battre pour que dans les années à venir l’hystéroscopie devienne un examen comme tous les autres. « Ça ne sert à rien de maintenir hors bourse l’accès à cet examen », a dit le professeur Nzau. Et de poursuivre : « A un prix abordable, cela permet au praticien de se constituer une bonne base de données, d’accroitre son expérience et de gagner de l’argent avant l’amortissement du matériel. »

A noter que les travaux se sont poursuivis en début d’après-midi avec des communications théoriques et pratiques sur l’échographie, sous la modération du Dr Isango. Animé par Dr Kabulu, chef des travaux, cet atelier a été un moment riche en partage de connaissances. Ce qui de l’avis de beaucoup de participants, augure de rencontres riches en couleur.

Rendez-vous est donc pris les 06 et 07 décembre 2024 pour le premier congrès de gynécologie obstétrique à Lubumbashi.

 

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