Alors que les nouvelles provinces attendent l’élection de leur gouverneur le 26 mars prochain, quelle n’a pas été notre surprise de voir la Ceni invalider les candidatures qui gênaient le régime. Dans ce lot, figurent les candidatures de l’opposition et des indépendants. Tous les recours n’ont rien produit. Cela prouve déjà que même à la présidentielle, la Ceni fera la même chose.
Des motifs inventés de toutes pièces
Les raisons avancées par la Ceni pour justifier l’exclusion ne tiennent pas debout. Tout porte à croire qu’elle a reçu des injonctions du gouvernement. Ceci fait dire à certains que la Ceni n’est plus une institutions d’appui à la démocratie, mais plutôt d’appui à la Majorité.
Dans l’ex-Katanga par exemple, les candidats invalidés ont pour unique crime d’être proches du G7 et de Moïse Katumbi.
« La décision d’exclure les candidats indépendants est vraiment paradoxale »
La décision d’exclure les candidats indépendants est vraiment paradoxale. Dans ce pays, le chef de l’État est du PPRD, mais il s’est présenté deux fois à l’élection présidentielle comme indépendant et il a été déclaré élu par la même Ceni.
Empêcher les Congolais de jouir de leur droit d’éligibilité est un crime électoral.