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Felix Tshisekedi, l’homme providentiel de la Communauté est-africaine ?

Le président de la RDC, Felix Tshisekedi, a demandé l’entrée de son pays dans la Communauté est-africaine. Si cette volonté du président congolais se concrétise, ce sera un nouveau départ pour la région des Grands-Lacs et toute la communauté est-africaine, estime le blogueur burundais Jean-Marie Ntahimpera.

La Communauté est-africaine a fait un pas important dans l’intégration régionale, mais à l’heure actuelle, les relations entre les Etats membres sont froides. Les tensions entre le Burundi et le Rwanda d’une part, et entre le Rwanda et l’Ouganda d’autre part, empêchent cette communauté d’avancer.  Les pays comme le Kenya et la Tanzanie, qui ne sont pas concernés par ces conflits, essaient de garder leur neutralité pour ne pas offenser l’un ou l’autre camp. Ainsi, la Communauté est-africaine, autrefois considérée comme le baobab sous lequel les pays membres règlaient leurs problèmes, est devenue l’ombre d’elle-même. Chaque pays donne l’impression de s’enfermer dans sa case pour ne pas rencontrer le voisin.

Felix Tshisekedi semble être l’homme qui peut décrisper ces relations fades. Il veut normaliser les relations de son pays avec le Rwanda, et il a rendu visite à presque tous les pays membres de l’EAC. Il semble vouloir parler avec tout le monde. Peut-être qu’il est l’homme qui invitera les autres leaders des pays membres de l’EAC a normaliser leurs relations.

L’EAC, une fenêtre pour le rayonnement de la RDC

Outre les avantages économiques que l’intégration dans la communauté peut offrir, l’entrée de la RDC permettra à ce « géant » d’Afrique centrale de jouer un rôle de leader régional important, rôle proportionnel à ses potentialités. Dans un passé récent, la RDC a souvent été vue par ses voisins de l’Est, au pire comme un problème, au mieux comme une mine à ressources où chacun devait se servir. De son côté, la RDC a considéré ses voisins comme des ennemis dont elle s’est toujours méfiée, et non des partenaires avec lesquels travailler au bénéfice de tous.

Les premiers efforts du président Tshisekedi montrent qu’il tient à mettre fin à cette période de méfiance réciproque. Il faut que ces efforts continuent, non seulement du côté  de la RDC, mais aussi de ses voisins. Si les leaders de ces pays le veulent, ils peuvent faire de cette région un espace de projets de développement communs, au lieu de rester un terrain de guerre permanente. Vue sa taille et ses ressources, la RDC est appelée à prendre le leadership de ce new deal en Afrique des Grands-Lacs. Espérons que le président Tshisekedi sera à la hauteur de cette mission.

 

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Les commentaires récents (8)

  1. Ce bon il la fallut proceder de cette maniere car ils entrent coe voleur mais avec notre accord ns allons bien cohoperer