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Des femmes au volant, moins d’accidents de circulation à Lubumbashi ?

Il est rare de voir des femmes conduire les bus de transport en commun à Lubumbashi. Souvent, ce sont les hommes qui roulent.

Loin de moi l’idée selon laquelle les accidents de circulation enregistrés à Lubumbashi ne sont causés que par les hommes. Seulement, je trouve que les femmes causent moins d’accidents que les hommes. Il s’agit de toutes les femmes : mères de famille, célibataires, divorcées…

Femme au volant, moins de risques sur la route

Les préjugés voudraient que le métier de chauffeur routier soit réservé uniquement aux hommes. Ceci explique le fait que les femmes sont absentes dans cette profession à Lubumbashi, voire en RDC. Pourtant, avoir plusieurs femmes chauffeurs nous épargnerait certains accidents de circulation. Très souvent, en effet, une femme au volant est prudente et attentionnée. Mère, elle pense à ses enfants qu’elle ne voudra pas laisser très tôt. Elle roule moins vite et s’interdit l’ivresse au volant. Une femme taxiwoman présenterait donc une sorte de sécurité routière.

Un gagne-pain pour la famille

La profession de chauffeur routier paie mieux dans plusieurs pays. Si elle est exercée par des femmes en RDC, celles-ci n’iront pas dissiper leurs revenus dans des débits de boisson comme le font certains hommes.

Par ailleurs, le travail de conducteur de bus ou de taxis ne condamne pas la femme à rester au volant 24h sur 24. Elle peut prendre une pause par exemple à midi pour rentrer à la maison, se reposer ou s’occuper des enfants avant de retourner sur la route. Et donc être femme dans ce secteur n’est pas un handicap. On ne devient pas moins femme. Le volant est perçu comme un métier d’hommes parce que les femmes ne s’y intéressent pas où parce qu’elles évitent les jugements de la communauté.

Si les hommes réussissent, les femmes peuvent aussi réussir ou même faire mieux. Quand ils échouent, elles ne sont pas d’office condamnées à échouer à leur tour.

Au nom de l’égalité des sexes, j’encourage les femmes à embrasser ce métier. Il revient aussi aux entreprises de transport routier de penser à la main d’œuvre féminine. Il suffit de commencer et les autres suivront. Les écoles de formation de chauffeurs routiers sont ouvertes aux hommes et aux femmes.

 

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