La non-participation ou la sous-représentation des femmes dans les entreprises est particulièrement frappante en RDC. Les femmes ne représentent qu’une part très faible des salariés permanents dans le secteur formel. L’accès et le contrôle sur les biens économiques leur sont considérablement limités, ce qui entrave leur capacité à s’engager dans des activités génératrices de revenus.
Elan RDC, un projet de développement des systèmes de marchés visant à réduire la pauvreté en RDC, a mené une étude expliquant « pourquoi l’amélioration de la participation des femmes peut générer une augmentation des revenus des entreprises à Kinshasa permettant d’atteindre jusqu’à 1 milliard USD ». Le projet fournit les « données manquantes sur la participation des femmes dans la gestion des entreprises » et fait des estimations sur les gains économiques potentiels réalisables en comblant le manque ou l’absence de participation des femmes dans les secteurs clés de l’économie de Kinshasa. Lors de l’atelier « Women Drive Growth » qui aura lieu à Kinshasa le 5 octobre 2018, Élan RDC présentera les résultats de son étude et expliquera que le pays gagnera beaucoup en plaçant plus de femmes à des postes de prise de décisions. Nous vous ferons part de ces résultats dans un autre billet.
En entendant, notez que « sur le marché du travail à Kinshasa, la discrimination fondée sur le sexe est considérée comme l’une des formes les plus courantes de partialité au travail et elle s’exprime de différentes façons : en favorisant le recrutement des hommes ou encore en payant des salaires différents aux employés occupant le même poste, mais de sexes différents… Les cas sont nombreux », relève cette étude.
A suivre…
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Étude qui semble intéressante; nous attendons la suite quant à ce…