Dans beaucoup de dictionnaires de français, le mot « gang » désigne une troupe de malfaiteurs ou une bande de criminels. Mais contrairement à cet entendement, dans la ville de Kisangani, ce mot désigne une autre réalité.
Lorsque beaucoup parlent de « gang » à Kisangani, il s’agit des groupes des jeunes qui s’habillent de la même manière (habits identique) et qui font des sorties lors des manifestations parascolaires ou encore des promotions scolaires.
Malheureusement, j’ai remarqué que le comportement de ces jeunes se rapproche de plus en plus du sens premier du mot « gang », ou criminel. Alors pourquoi garde-t-on le silence ? Puisque la tendance des jeunes gens à se comporter de manière violente est manifeste, lorsqu’ils se rencontrent. Ils se préparent malheureusement à la violence à leurs retrouvailles. On peut remarquer cette situation dans certains coins de la ville de Kisangani, notamment sur l’avenue qui va de l’Alliance française, ou au restaurant hellénique.
A ce dernier endroit, l’un des groupes des jeunes qui se font appeler « gang », se permet de pratiquer des « patrouilles », sans être membres des services de sécurité. Lors de ces patrouilles, ils ravissent des objets de valeur aux usagers de ce tronçon routier. Parmi ces objets, on peut citer des sacs à mains, des téléphones portables et même des bijoux en or, d’après le témoignage des victimes auxquelles j’ai parlé.
Un danger pour la population boyomaise
Ces groupes de jeunes constituent ainsi un réel danger permanent pour la population de la ville de Kisangani. Lorsqu’ils pratiquent ce qu’ils appellent patrouille, ils sont toujours munis d’armes blanches. Celles-ci leur servent à faire peur et à brutaliser les personnes qui empruntent cette avenue. Les femmes et les jeunes filles surtout.
Je n’ai pas pu, malheureusement, rencontré des responsables de la ville pour savoir si elles sont bien au courant de ce problème. Mais j’aimerais bien que ces autorités s’impliquent activement pour enfin trouver la solution à cette situation d’insécurité qui règne dans ce coin de la ville.
un très bon article et j’espère bien que ça retiendra l’attention de nos autorités en place pour mettre fin à ces groupes des jeunes qui usent ce mot avec les actes inciviques dans la ville de Kisangani.
Merci pour vos encouragements cher ami
Nous sommes tous témoin oculaire de cette délinquance juvénile qui est née à Kisangani et cela sous l’œil impuissant qui marquerait leur passivité d’agir.
C’est un très bon article, merci à vous pour ce sujet qui paraît anodin mais qui explique nos problèmes sociétaux. Mes félicitations
Merci aussi à vous