L’ex-ministre de l’Industrie Germain Kambinga propose sa recette pour redresser le Congo. Selon lui, « une refondation politico-institutionnelle et administrative s’impose pour sortir le pays du cercle infernal de crises de légitimité ». Germain Kambinga estime que le mandat présidentiel devrait passer de cinq à sept ans.
L’homme part de son propre constat selon lequel, malgré les espoirs suscités par la Constitution du 18 février 2006 et les multiples dialogues, la RDC peine à sortir de la crise de légitimité de ses dirigeants. Germain Kambinga propose une refondation du système politique congolais en deux dimensions.
Changer sans faire table rase du passé
La première dimension selon lu, doit être le réajustement de certaines dispositions de l’actuelle Constitution. « Il serait raisonnable à l’article 69 d’envisager un mandat présidentiel de sept ans et un mode de scrutin indirect. Ceci, dans le but de réduire considérablement les moments d’élections politiques et permettre au président élu de mettre en œuvre de manière réelle et effective son programme de gouvernement. »
Germain Kambinga ajoute : « Cela devrait aussi permettre d’éviter les débats sur la préséance des élections. Car les députés et sénateurs continueront à être élus pour cinq ans. Mais les modalités de scrutin à leur niveau doivent être révisées pour éviter l’épineuse question du financement des élections. »
L’ex-ministre de l’Industrie renchérit : « Il serait par conséquent nécessaire d’opérer un agencement des mandats de sorte que leur renouvellement permette de faire respirer non seulement la démocratie mais aussi les finances publiques. »
Le dialogue, une donnée à institutionnaliser
Le dialogue étant devenu une pratique récurrente au Congo-Kinshasa, Kambinga plaide pour l’instauration dans la Constitution, d’un cadre de concertation dont les modalités de fonctionnement à intervalles réguliers doivent être précisées.
« L’officialisation de ce cadre de concertation et de dialogue éviterait qu’un groupe de gens s’en servent pour leurs propres intérêts. Cela serait aussi une manière de donner un espace permanant aux confessions religieuses qui, depuis des années, constituent un acteur clef de la vie politique congolaise », explique-t-il.
Ces réformes, souligne notre théoricien de la refondation du système politique, « ne peuvent être envisageables que si et seulement si la CENI connaît également une réforme. Dans l’avenir, cette institution jouera essentiellement un rôle technique dans l’organisation matérielle des élections. Ceci implique les opérations d’enregistrement et de validation des candidatures, de campagne électorale, de vote, de collecte et de publication des résultats provisoires. »
Quid de l’opportunité de ces réformes ?
Face à ce flot de réformes envisagées et devant les innombrables questions que cela devrait soulever, Germain Kambinga se défend. « D’autres réformes essentielles sont connues de tous pour asseoir la refondation administrative de l’État. C’est entre autre la dépolitisation de l’administration ; la nette séparation des pouvoirs, la lutte contre la corruption du système judiciaire et la délinquance financière », explique-t-il.
L’homme de la vision « Consommons Congolais » ne soutient pas une révision constitutionnelle, moins encore le maintien de l’actuel chef de l’État. Il fait plutôt des propositions en tant que partisan de la pensée libre, afin d’enrichir le débat sur le développement de la RDC. Néanmoins, il y a lieu de se demander comment on peut appliquer toutes ces réformes sans passer par une révision constitutionnelle.
Toutefois, la pertinence et la nécessité de cette refondation proposée par Kambinga nous poussent à nous poser de nombreuses questions. Notre pays en a déjà connu bien d’autres dans le passé. Il semble que le mythe de Sisyphe continue bien à marquer le pays. A chacun ses rêves !
M. Kambinga n’analyse pas avec sa tête nais peut-être avec son coeur.
primo, quel intérêt aurait le peuple à ramener le mandat de cinq à sept ans? s’il avait eu le cours de science politique, il saurait que le temps passé au pouvoir influe la manière de gestion d’un dirigeant. Et dans la plus part de cas elle est négative au cas où il y reste longtemps(nombreux exemples peuvent nous le prouver); raison pour laquelle nombreuses grandes démocraties ne dépassent pas 5 ans.
secundo, cette question de préséance ne pose pas réellement problème, elle est claire, celle de député et la présidence s’organisent le même jour. Et les faits sont là avec les élections de 2006; il n’y avait eu aucun débat autour de cette question parce que la volonté était là, ce qui à mon avis ne serait pas le cas actuellement.
tertio, M. Kambinga oublie que si les législatives et présidentielle s’organisent le même jour revient aux mêmes coûts à différence près si l’élection présidentielle se faisait au suffrage indirect.
Il pourrait se demander pourquoi seulement tous problèmes se sont posés depuis 2011 et non en 2006.
ce que vous dites là est vrai, changé le président kabila ce serait revenir encore au néant, si du moins on pouviez changé seulement notre mauvaise politique en améliorant les choses qui ne marchent pas très bien chez nous en se référant juste du Rwanda notre pays voisin, ce monsieur lui a déjà réussi et pourquoi pas nous ? taux de chômage élevé et injustice sociale bat record, dommage, je vous suggère seulement d’exploiter nos potentialités et bien les gérer à l’intérêt de tous les congolais et assurer la paix sur toutes les provinces afin que kabila puisse avoir une nouvelle équipe dans son entourage comme conseiller en laissant ces vieux qui sont appelés à la passion !
C’est Kambinga un moribond politique un affabulateur qu’on croyait qu’il sera un bon alors que tous connaissent qu’il bat de l’aile et sa carrière politique bat de l’aile car il n’est pas constant, il n’a ni base et j’ose croire qu’il est lui même dans il dans un logique équation de ne plus parler au nom du peuple car il n’a rien fait de bons que de fourberies