« Si tu veux cacher quelque chose à un Congolais, mets-le dans un livre ! » dit un dicton populaire à Goma. Les jeunes ici, ne se montrent pas très intéressés par la lecture et ils ignorent ses avantages sur l’épanouissement intellectuel.Pour la plupart, il est difficile de lire un livre, encore plus d’en acheter un.
Les jeunes de ma ville s’intéressent beaucoup plus à la bière qu’à la lecture. Ils perdent progressivement le goût pour les choses importantes. La lecture est une occupation que la jeunesse n’a pas le droit d’abandonner !
Nous avons pourtant des bibliothèques à Goma. Beaucoup d’entre elles, sont accessibles gratuitement mais elles sont très rarement fréquentées et souvent vides. J’ai toujours fait ce constat, quand j’y suis pendant mes lectures et mes recherches.
C’est clair : les jeunes sont dégoûtés de la lecture. Même les vendeurs de livres au bord des routes et sur les carrefours s’en plaignent. Leur commerce n’évolue pas. « Je me demande s’il y a des intellectuels dans cette ville. Les livres sont usés par la poussière parce qu’il n’y a personne pour les acheter », se plaint un vendeur à Goma.
La lecture est devenue, l’ennemie des jeunes Gomatraciens. « Je peux lire, bien sûr ! Mais il faut que le livre ne soit pas très volumineux sinon ça décourage ! » avoue une étudiante. C’est embarrassant. Les intellectuels encore jeunes et les étudiants devraient normalement passer une grande partie de leur vie à la lecture et à la recherche. C’est indispensable pour se cultiver et alimenter ses connaissances.
Les responsabilités des autorités en charge de l’éducation
Si la jeunesse n’a pas la culture de lecture c’est aussi la faute des autorités en charge de l’éducation et de la culture. Elles devraient en principe intégrer le programme de lecture dans le système éducatif. La corruption est aussi un fléau. Elle ne favorise pas l’intérêt pour la lecture. Il suffit de verser un pot-de-vin aux responsables scolaires ou académiques pour passer dans la promotion supérieure.
Les religieux ont également leur part de responsabilité. Dans la plupart des églises, seuls les prédicateurs ou les pasteurs peuvent ouvrir la bible pour la lecture. Les croyants restent condamnés à suivre et à adorer.
Les divertissements priment sur la lecture
À présent la jeunesse est préoccupée par les divertissements et les jeux. Elle n’a pas assez de temps pour la lecture. La bière est également un problème. Elle peut se prendre du matin au soir. Du lundi au dimanche. En cours, à la maison et au boulot.
Cela n’avantage pas la culture de la concentration et de la lecture. La jeunesse devrait accorder de l’importance à la lecture et y réserver un temps raisonnable. Comme le disait l’écrivain Daniel Pennac : « La peur de lire se soigne par la lecture ».
eh bien ça c’est non seulement une vérité mais aussi une réalité!! Dans mon avenue, une seule activité est entrain connaître une inflation remarquable, c’est le pari foot. c’est un truc qui est venu posséder les jeunes de mon avenue voir même toute la commune jusqu’à les détournés de leurs objectifs personnels. Ils ne pensent plus à rien d’autre qu’à cela. C’est devenu une obsession totale dans leur crâne. Ce jeu a envahit complètement leur mémoire qu’ils ne réfléchissent presque plus, et leur a tellement aveuglé qu’ils ne savent plus voir. Leur vie dépend à présent de ce jeu, c’est comme s’ils étaient pris en otage. ils sont complètement perdus. Mais le jeu en sois n’est pas mauvais, le plus grand problème c’est la mauvaise conception que ces jeunes ont sur la chose(jeu) ils ignorent même le prestige du jeu. Certains arrivent à gagner des millions et ne font rien de bon avec une si grosse somme d’argent. or ils pourraient bien allés avec cette fortune s’inscrires dans un centre de formation ou une université ou encore se lancés dans une activité qui fera d’eux des gens importants dans la société. Mais cette fortune sera gaspillée comme ça jusqu’au dernier sou sans trace. on sent le manque de vision et formation dans cette jeunesse. c’est affreux. Avec une telle jeunesse la RDC ne connaîtra jamais de développement possible et durable! merci à vous car votre article m’a beaucoup inspiré. je suis Michée, étudiant en G2 FED (Faculté d’Économie de Développement (UCC) Kinshasa.
Et je pense aussi que plusieurs échouent Par manque d’un objectif bien défini. Il n’y a aucun espoir de succès pour celui qui n’a pas de but bien établi. Sachez que votre aptitude à vous fixer des objectifs dans tous les domaines de votre vie est la clé maîtresse du succès. Il y a à peine une poignée de personnes qui ont un objectif documenté. voilà pourquoi il n’est donc pas étonnant qu’il y ait très peu de gens qui connaissent un succès saillant et épatant.
merci.