À Mannheim, en Allemagne, le conseiller municipal Julien Ferrat, membre du parti politique local « Die Mannheimer », a invité les citoyens à un voyage naturiste et libertin au Cap d’Agde en France, où se trouve avec le Village naturiste le plus grand complexe naturiste du monde. Ce voyage a été annoncé dans le bulletin municipal de la ville de Mannheim comme un « séjour politique éducatif », concrètement comme un « séjour naturiste et libertin inoubliable avec un programme politique intéressant ». Pour s’assurer que tous les participants soient préparés, un camp d’entraînement avait été organisé pour pratiquer ensemble le naturisme et le libertinage. Des médias dans 30 pays sur tous les cinq continents ont parlé de ce voyage particulier qui est probablement le voyage éducatif le plus intéressant de cet été. Maintenant, le conseiller municipal de 34 ans résume son voyage éducatif au Cap d’Agde.
« C’était une excellente combinaison de vacances et de programme éducatif. L’idée de proposer non seulement un séjour balnéaire, mais aussi un programme éducatif avec des informations utiles, a été très bien appréciée par la plupart des participants. La plupart des exposés ont eu lieu sur la plage naturiste du Village naturiste, plus précisément à la fameuse baie des cochons, où Sex on the Beach n’est pas uniquement un cocktail. Donc, si l’exposé était parfois un peu long sur certains points, il y avait au moins quelque chose à voir pour les yeux », explique Julien Ferrat.
« Il y avait aussi des activités sexuelles en groupe au sein du groupe. C’était une expérience éducative holistique alliant théorie et pratique. Le programme éducatif était bon et la partie libertine était satisfaisante. Le camp d’entraînement pour pratiquer ensemble le naturisme et le libertinage sur la Friesenheimer Insel, une île de Mannheim, a été très utile, car il nous a permis de nous rendre au Cap d’Agde en tant qu’équipe bien coordonnée », dit M. Ferrat qui avait le rôle d’entraîneur-joueur lors du camp d’entrainement à Mannheim.
« Dans l’ensemble, nous avons passé un excellent séjour au Cap d’Agde. Le Village naturiste vaut toujours un détour. Faire ses courses nu au supermarché et aller nu dans une pizzeria sont des choses que l’on peut faire uniquement au Cap d’Agde. Mais nous souhaitions également élargir notre zone de confort et explorer de nouvelles limites lors de notre séjour. Lors de la séance d’initiation BDSM au club libertin BDSM Clair Obscur, je n’ai finalement eu aucun problème à me présenter en tant que volontaire et à me laisser fesser par une dominatrice », ajoute Julien Ferrat.
« Au total, 28 personnes ont participé à ce voyage éducatif, dont sept de Mannheim, quatre du Rhein-Neckar-Kreis et deux du Rhein-Pfalz-Kreis. Donc 13 des environs de Mannheim. Les autres participants venaient de toute l’Allemagne. Leur âge variait de 27 à 67 ans. Au total, il y avait 21 hommes et 7 femmes », dit M. Ferrat.
Concernant le programme éducatif, Julien Ferrat explique : « De nombreux échanges ont eu lieu avec des commerçants du Village naturiste, ce qui nous a permis de jeter un œil dans les coulisses du Village naturiste. Les archives municipales de la ville d’Agde et l’Office de Tourisme Cap d’Agde Méditerranée nous ont fourni plusieurs centaines de pages de documents. L’Office de Tourisme nous a accueillis avec son directeur actuel et son ancien directeur retraité, ce qui nous a permis d’avoir un aperçu très clair du développement du Village naturiste au cours des dernières décennies. »
M.Ferrat cite les points suivants comme points clés de ce voyage éducatif : « La mission Racine en général et le Village naturisteen particulier sont des projets exemplaires d’une excellente politique d’infrastructures qui ne gaspille pas l’argent des contribuables, mais crée des revenus supplémentaires. Au lieu d’opter pour des mesures d’austérité en crise économique, des attractions touristiques ont été créées. L’idée n’était pas de penser d’une année à l’autre, mais plutôt à long terme, sur plusieurs décennies. Des investisseurs privés ont été impliqués dès le départ, afin que la liquidité du secteur public ne soit jamais menacée.»
Concernant la situation actuelle, Julien Ferrat déclare : « La ville d’Agde génère un chiffre d’affaires annuel à sept chiffres grâce à la vente des cartes d’accès au Village naturiste. Le Village naturiste est probablement le projet touristique de niche géré par une municipalité le plus intéressant dans le monde entier. La proportion de touristes étrangers au Village naturiste varie entre 50 % et 80 %, selon la période de la saison. Un hôtelier du Village naturiste nous a confié que près de 90 % de ses clients viennent de l’étranger. Pour une ville de 30 000 habitants comme Agde, c’est vraiment fort. Le Village naturiste est un modèle impressionnant en matière de tourisme de niche international.»
Concernant le mélange entre le naturisme et le libertinage, présent au Village naturiste du Cap d’Agde depuis des décennies, M. Ferrat explique : « Du point de vue des commerçants, le mélange entre le naturisme et le libertinage est la raison pour laquelle le Village naturiste se porte très bien par rapport aux autres lieux naturistes. Le tourisme naturiste est en déclin, tandis que le tourisme libertin est en hausse. La baisse du nombre de touristes naturistes peut donc être facilement compensée par la hausse du nombre de touristes libertins. Les libertins hédonistes ont également tendance à dépenser plus d’argent que les naturistes.»
Concernant Mannheim, Julien Ferrat déclare : « L’objectif à long terme est de créer un paradis naturiste et libertin à Mannheim et de promouvoir Mannheim comme la petite sœur du Cap d’Agde. Un village naturiste et libertin à Mannheim pouvant accueillir entre 1 000 à 2 000 personnes aurait un fort potentiel touristique. Le groupe cible serait composé d’une part de personnes originaires d’Allemagne du Nord et de Scandinavie qui doivent faire une escale lors de leur voyage au Cap d’Agde, et d’autre part de personnes pour qui le Cap d’Agde est trop loin en tant que destination. Le Village naturiste au Cap d’Agde démontre qu’il ne s’agit pas d’une idée folle, mais d’un concept éprouvé pour créer des revenus supplémentaires pour la ville, sans imposer aux citoyens des augmentations d’impôts ou de taxes. »