article comment count is: 11

Il a violé une étudiante dans son bureau à Lubumbashi

Un assistant vient d’être pris en flagrant délit de viol. Un scandale sans précédent dans une université de Lubumbashi. Acte d’autant plus grave que le forfait a été perpétré non seulement sur une étudiante, mais encore dans les installations mêmes de l’université.

L’assistant auteur de viol a été recruté à titre personnel par un professeur de cette université dont nous ne donnerons pas le nom ici, pour des raisons de sécurité. C’était certainement l’oiseau rare, puisqu’il avait été préféré aux cerveaux disponibles. Ce jeune brillant, promis à une belle carrière d’enseignant, avait ainsi à sa disposition un bureau à la direction de l’institution.

Il y recevait pratiquement chaque jour, étudiant et étudiante. Nous étions habitués à trouver la porte de ce bureau toujours ouverte durant les heures normales de travail.

Ce jour-là et à cette heure-là

Ce jour-là, notre assistant, après avoir reçu ses étudiants habituels, était resté en face d’une étudiante de troisième graduat, à l’air si jeune qu’on l’aurait cru fraîchement sortie de l’école secondaire. La jeune fille avait voulu remettre à son enseignant la somme de 10.000 Francs congolais pour le dépôt de son travail, comme l’avaient fait tous ses condisciples. Elle reçut une réponse étonnante :

  • Garde ton argent. Je vais t’aider. Nous allons nous arranger autrement.
  • Nous arranger autrement ?

Sans mot dire, notre homme va fermer à clé la porte du bureau, il met la clé dans sa poche et s’approche de la jeune fille. Comprenant ce qui allait lui arriver, la malheureuse se met à crier. Mais qui aurait pu l’entendre à cette heure-là, la direction se vidait de ses occupants ! Et, en se débattant, elle va cogner la tête contre le mur, ce qui lui fait perdre connaissance. Quand elle reprend conscience, comprenant ce qui lui était arrivé, la pauvre fille va se plaindre à la réception du bâtiment.

Un cœur brisé, une carrière gâchée

La jeune étudiante est inconsolable, depuis. Mais le crime n’est pas resté impuni. Se rendant compte de la gravité des faits, le violeur a téléphoné à la jeune fille, qui était chez ses parents, pour lui demander de ne rien dire, lui promettant le mariage. Le téléphone de la victime était sous le mode mains libres, ce qui n’a fait qu’enfoncer davantage le coupable. Il a été appréhendé et incarcéré. Il a été envoyé à la prison de Kasapa.

Pour deux ou trois minutes de plaisir, il a gâché sa carrière et peut-être même sa vie. Selon un professeur, il doit s’agir d’un récidiviste. Il n’en était certainement pas à son premier coup. Cela avait marché les autres fois, mais cette fois-là, non.

L’oiseau rare ne s’envolera pas de sitôt de la prison de la Kasapa, on le croit bien. À moins qu’il n’y ait assez rapidement une nouvelle et spectaculaire évasion massive… Faudrait-il une nouvelle campagne #Univsansharcèlement à l’intention non seulement des personnes susceptibles d’être harcelées mais à celle des personnes tentées de harceler celles-là ?

 

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion

Les commentaires récents (11)

  1. Dans beaucoup de cas. Ce sont surtout les jeunes assistants et chefs des travaux qui ont ce genre de comportement. Nous sommes entrain d’en baver, nous étudiants. Les filles se font harceler et les garçons se prennent des zéros dans le cas d’une aide accordée à une fille en détresse.

  2. C’est vraiment un acte en décourager et à punir sévèrement car c’est ignoble de tel acte au sein de l’institution

  3. Sa sert à rien de cacher le nom, c’est un délinquant et il faudra tous leurs mettre à nu,sa rue l’enseignement supérieur et universitaire,plus des enseignants compétents ,les professeurs s’assoit à bleues bureaux entrain de signer des documents et autres affaires en n’oubliant leurs nobles métiers et préfère nous envoyer leurs assistants incompétents, immoraux accompagné d’un esprit tribale élevé.
    Et la médiocrité pour élevé l’excellence referme et caractérise notre système éducatif
    Triste réalité et le pays s’engouffre d’avantage dans des histoires invressemblables.

  4. Nous devons faire de nos mieux que ce genre d’actes diminuent puis qu’à l’Université se devenu près qu’habituel, que les auteurs soient punis sévèrement pour servir d’exemple à ceux qui jusque là sont inaperçus

  5. Mauvais acte de sa part. Pas jusque là quand même. Mais à l’université les filles doivent aussi savoir s’habiller décemment. Sinon c’est elles qui harcèlent. L’homme reste l’homme qui est facilement séduit quand une fille expose à moitié son corps ou est mal habillée. Ce qu’on constate c’est que les filles universitaires s’habillent exactement comme les prostituées des bars.

  6. Ça c’est un acte barbare qui ne peux guère se passer dans une université ! Étant professeur ou assistant ce sont des éducateurs qu’es-ce qu’ils peuvent montrer aux autres comme exemples ???

    Cet assistant merite faire une pénalité de 10ans cela apprendra aux autres qui sont resté ! À l’intention de toutes les filles l’Université ne pas un lieu de deviergement ou malmener une vie mauvaise parce qu’on est étudianten non ! Le Congo a besoin de vous ! Merci ..