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Lorsque je serai maire de Lubumbashi !

« Pour être maire, il faut sans doute être doté des capacités juridiques et financières à gérer une ville et représenter l’État dans plusieurs de ses domaines essentiels », disait Jacques Pélissard. Avez-vous évalué comme moi les réalisations que le maire de Lubumbashi a concrétisées au cours de ces huit dernières années ? A mon avis, les actions « réussies » du maire sont très limitées. J’aimerais bien le remplacer un jour.

Que feriez-vous si vous étiez maire de la puissante ville de Lubumbashi, capitale économique de la RDC, avec ses quelques 2 à 6 millions d’habitants ? Moi si j’étais maire, je développerais Lubumbashi avec l’argent des taxes.

A quoi servent par exemple les taxes qui ne cessent de s’additionner, tandis que la ville ne construit même pas une école où un seul hôpital dans les quartiers déshérités ? Pourquoi elle n’a pas de parkings, alors qu’on paye régulièrement des frais de stationnement au point que les voitures envahissent les trottoirs réservés aux piétons ?

Si j’étais maire, je voudrais m’inscrire dans la démarche d’une « ville-quartier » qui associe ses habitants aux décisions publiques. On ne peut pas s’en prendre aux payeurs des taxes dont on dit qu’elles contribuent au développement de la ville, sans que nul ne sache où va cet argent. On doit payer pour un
service rendu.

Où vont les taxes ?

Ce qui est le plus alarmant, c’est lorsque les factures d’eau sont régulièrement payées, mais que les habitants de la commune de Rwashi, très populaire, manquent d’eau. Pourtant à côté sont installées des sociétés minières exploitant cuivre et cobalt.

Je suis très gêné de voir la beauté de Lubumbashi gâchée par des sachets plastiques jetés partout. La mairie de Lubumbashi dit « ma ville n’est pas ta poubelle », mais la triste réalité c’est que cela a été le cas durant les huit dernières années. Pourtant, il n’y a pas longtemps, sous le maire Kaseba, la ville voyait se développer propreté et jeunes arbres, reverdissant les espaces publics. Tout cela n’existe plus. Pourtant, c’est possible de revêtir Lubumbashi d’une nouvelle robe.

Une ville de 2 à 6 millions d’habitants, peut se développer grâce à ses citoyens, sans les étouffer par trop de taxes. Mais en se servant des taxes que les gens payent, on peut mieux faire. C’est ça la citoyenneté responsable. Voilà pourquoi je voudrais être maire de Lubumbashi.

 


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