Beaucoup prédisaient une fin de règne désastreuse pour Joseph Kabila, surtout après l’échéance du 19 décembre 2016, date de l’expiration de son dernier mandat constitutionnel. Mais Kabila semble toujours bien accroché au pouvoir, au grand dam de ses détracteurs.
On l’annonçait tantôt coincé, tantôt lâché par ses soutiens occidentaux, tantôt sur le point de s’exiler. Aujourd’hui, plusieurs mois après les ultimatums, les sommations et les violences meurtrières dans le pays, Joseph Kabila trône encore au sommet de la RDC.
Kabila, un bon gestionnaire du temps
L’un des meilleurs moyens qui ont permis à Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir c’est sans doute son habileté à gérer le temps. Tel un musicien, il sait saisir le tempo, le faire battre et danser. L’homme sait très bien jouer la montre, la ralentir ou l’accélérer à souhait. Et quand il perd le contrôle de la situation, Kabila sait rebondir. Pour y parvenir, il use de tous les subterfuges. « Concertations nationales », « dialogue national », « révision du fichier électoral » sont quelques exemples de ses stratagèmes. Joseph Kabila remporte ses victoires à l’usure !
Des subterfuges pour gagner du temps
Le président sait démêler les nœuds et prendre ses adversaires à contre-pied ! Aujourd’hui, après la fin de son dernier mandat constitutionnel, la question de son départ n’est plus évoquée comme une priorité dans le débat politique.
L’usure a eu raison de la mobilisation, de l’engagement et de la détermination de beaucoup de Congolais. On banalise désormais les entorses faites à la Constitution. Le maintien du président au pouvoir ne se discute plus. Kabila continue.
La longueur du temps met hors jeu les adversaires de Kabila
Obama, Hollande et Tshisekedi ont fait leur temps. Un à un , ils ont été écartés du chemin et Kabila reste au pouvoir. Plusieurs Congolais s’accommodent déjà de ce statu quo, non par préférence, mais par renonciation. L’ampleur de l’usure du pays est telle qu’au fil de temps, la question du maintien de Kabila se restreint peu à peu à un débat des politiciens seuls. La preuve : on ne parle plus du fauteuil du Premier ministre, encore moins des obsèques d’Étienne Tshisekedi, ni de positionnement et de leadership dans les partis et regroupements de l’opposition.
Joseph Kabila pourrait profiter également de la réorganisation des équilibres politiques nationaux et internationaux. Il peut par exemple tirer avantage de l’arrivée aux Etats-Unis d’un Trump (moins interventionniste que son prédécesseur) ou d’un Emmanuel Macron succédant à un François Hollande « Kabilaphobe ».
Hum. Courage.
Preuve Claire D’un Etat Où Les Elites Sont Consciemment Endoctrinés,preuve Claire D’un Etat Où Les Grands Professeurs Sont Tous Politiciens Ou À Defaut Manipulés Par Des Politiciens Ignorants,preuve Claire D’un Etat Où La Classe Politique Toute Tendance Confondue Est Immature Est Ventriloquent,preuve Sérieuse D’un État Où Toutes Les Institutions Sont Politisées Et Incapables De Gérer Même Les Problèmes Internes,preuves De Ceux Qui Ne Font Que De Bruits Pour Vouloir Exister Dans Une Institution Pous Le Partage Du Butin Qu’est Mon Cher Pays ,completez La Suite,je Le Dis Et L’assume En Tant Que Libre-penseur Et Non Manipulé Par Un Tel Homme,lol!