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Justin Bitakwira s’en prend au trio CENCO, Rassemblement et Kamerhe.

« Le leadership ne se transmet pas d’une personne à une autre comme du crédit d’un téléphone  à un autre », affirme Justin Bitakwira, ministre des Relations avec le Parlement. L’homme accuse la CENCO et le Rassemblement de ramer à contre-courant.

 Rencontré à l’Hôtel Venus par le blogueur Don Momat, Justin Bitakwira s’est exprimé sur l’accord du 31 décembre. Selon lui, « La CENCO doit reconnaître la configuration politique actuelle du gouvernement ».

Clairement, Justin Bitakwira met en valeur la représentativité nationale des opposants signataires de l’accord du 18 octobre. Un atout dont ne disposent pas selon lui tous les membres du Rassemblement. « Hormis leur leader, Etienne Tshisekedi, qui jouit d’une assise nationale incontestée et inconstatable, ce n’est pas le cas de tous ceux qui l’entourent. Et le leadership ne se transmet pas d’une personne à une autre comme du crédit d’un téléphone à un autre », explique-t-il.

L’élu du Sud-Kivu pose une question : « Pourquoi la CENCO réserve-t-elle une place de choix aux opposants du Rassemblement et ignore ceux qui participent actuellement au gouvernement ? »

 À propos des opposants signataires de l’accord du 18 octobre, Justin Bitakwira estime « qu’ils sont les premiers à avoir prôné le dialogue contrairement au Rassemblement qui a préféré créer la psychose et amener la population à la mort en dates du 19 septembre, 19 novembre et 19 décembre 2016 […] avant de se ressaisir après l’échec de leur stratégie macabre pour revenir au royaume du dialogue. »

Après le « yebela », place au « welela » dans le camp du Rassemblement

Concernant le choix du Premier ministre et la répartition des portefeuilles clés du gouvernement, principaux sujets du blocage des arrangements particuliers entre Majorité et Rassemblement, Justin Bitakwira ironise : « Après le débat entre ‘’wumela’’ et ‘’yebela’’, l’heure est au ‘’welela’’ (se disputer) ». Le ministre suggère aux membres de la CENCO et du Rassemblement de ne pas mettre en exergue la politique de « ôte-toi de là que je m’y mette ».

Enfin, pour le ministre Justin Bitakwira, organiser les élections en décembre 2017 est utopique. L’homme regrette que Vital Kamerhe ait adopté cette option alors qu’à la cité de l’Union africaine, il a fait partie de ceux qui ont opté pour avril 2018, au vu des contraintes techniques et financières auxquelles la CENI fait face.

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Les commentaires récents (1)

  1. Que tous fassent de ce qu’il pensent, mais le peuple congolais doit se mettre debout pour sa propre libération de mains de ces malfaiteurs