Le 4 mai au soir, Moïse Katumbi comblait les espoirs de trois coalitions de l’opposition congolaise .En effet, le G7, le collectif des nationalistes et l’alternance pour la république 2016 lui avaient demandé, avec insistance, de se porter candidat à l’élection présidentielle. Cette décision positive du président du TP MAZEMBE à cette requête a été perçue par Kinshasa comme une véritable déclaration de guerre. Le pouvoir congolais a alors décidé de tout accélérer.
Inculpé pour atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, il s’est vu gazer et brutaliser avec ses partisans lors de la troisième journée de son audition. Mais bien avant, plusieurs de ses proches dont un américain ont été arrêtés. Un harcèlement « politique » dénoncé par les Etats-Unis et l’Union européenne.
Après avoir conduit son club à remporter plusieurs trophées en RDC et en Afrique, Moïse Katumbi se retrouve sur un tout autre terrain où cette fois, tous les « coups bas » sont permis…