Le Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme demande à l’État congolais de prendre des « mesures nécessaires » pour permettre à l’opposant Moïse Katumbi de participer au scrutin présidentiel prévu avant la fin de l’année. Seulement, à Kinshasa, Katumbi est sous le coup d’une condamnation et risque la prison.
En exil depuis un an suite à une condamnation à trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière, l’opposant Moïse Katumbi semble décidé à rentrer « le plus vite possible » au pays, rapporte l’hebdomadaire Jeune Afrique sur son site internet. Cette déclaration fait suite à une lettre du Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations-Unies (HCDH), qui demande au gouvernement d’autoriser l’opposant à participer à la présidentielle.
« Moïse Katumbi rêve d’un grand retour semblable à celui d’Etienne Tshisekedi, accueilli par la foule de Kinshasa en juillet 2016 », commente ainsi le site du Monde Afrique. L’ancien gouverneur du Katanga présente la lettre du HCDH comme un passe-droit pour enfin battre campagne sur le sol congolais. « Il est demandé à l’État partie [la RDC] (…) de prendre toutes les mesures nécessaires en vue d’assurer que l’auteur puisse rentrer en RDC et participer librement et en toute sécurité, en tant que candidat, à l’élection présidentielle prévue pour la fin de 2017 », peut-on lire dans la lettre du HCDH. « À cette fin, l’État partie est également tenu de prendre toutes les mesures pour garantir à l’auteur son droit à la liberté et à la sécurité en le protégeant contre toute forme d’arrestation ou de détention arbitraire », continue le Haut commissariat de l’ONU.
Attendu de pied ferme
Kinshasa laisserait-il rentrer l’opposant sans l’arrêter alors qu’il est poursuivi et inculpé pour atteinte à la sûreté nationale ? Peu sûr ! Selon l’édition Afrique du journal Le Monde, Kalev Mutond, le tout-puissant patron de l’Agence nationale de renseignement, continue de compiler des dossiers à charge contre Moise Katumbi. Rappelons que la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) avait demandé au gouvernement de laisser Katumbi rentrer en homme libre en RDC. Le président Kabila avait rétorqué que les évêques ne pouvaient se substituer à la justice. En clair : si Katumbi rentre au Congo, il sera arrêté. L’opposant se sait donc attendu de pied ferme à Kinshasa.
Nous Sommes Vraiment Fatiguez Par Le Gouvernement Congolais. Seul Dieu Saura Le President Qui Mérite Diriger Ce Pays. Si C’est Kabila…! Si C’est C’est Katumbi…! Si C’est…! Que La Volonté Du Createur Soit Faite Au Nom De Jesus Notre Sauveur… Amen