Mzee Laurent-Désiré Kabila, figure emblématique de la RDC, a marqué l’histoire du pays par sa détermination à restaurer la souveraineté nationale. Son assassinat, il y a 24 ans, a laissé une empreinte durable. Et son slogan « Ne jamais trahir le Congo » résonne aujourd’hui comme une promesse inachevée.
Arrivé au pouvoir en 1997, Laurent-Désiré Kabila portait une vision claire : libérer la RDC des influences étrangères et mettre un terme à l’exploitation illégale des ressources du pays. Il s’était engagé à restaurer l’intégrité territoriale et à bâtir une nation forte, unie et prospère.
À travers son discours et ses actions, M’zee dénonçait les systèmes de pillage et les alliances internationales qui favorisaient l’enrichissement de quelques-uns au détriment du peuple. Il souhaitait instaurer une gestion rigoureuse des richesses nationales pour améliorer les conditions de vie des Congolais.
Une trahison persistante
Deux décennies après sa disparition, où en est la RDC ? Malheureusement, la corruption endémique et les détournements massifs de fonds publics témoignent d’une trahison flagrante de l’idéal de Laurent-Désiré Kabila. Les scandales financiers se succèdent, et les ressources naturelles continuent d’être pillées, souvent au profit d’intérêts privés nationaux et étrangers.
Ce tableau sombre contraste avec les aspirations de M’zee. La justice sociale et la souveraineté, qu’il défendait avec ferveur, semblent aujourd’hui reléguées au second plan, sacrifiées sur l’autel des intérêts individuels et de la cupidité.
Un appel à renouer avec l’idéal
Redonner vie à la devise « Ne jamais trahir le Congo » passe par des réformes profondes. La lutte contre la corruption, la gestion transparente des ressources, et la promotion d’un patriotisme actif doivent devenir des priorités. Ce n’est qu’en embrassant ces valeurs que la RDC pourra rendre justice à l’héritage de Laurent-Désiré Kabila.
L’avenir du Congo dépend de la volonté collective de ses dirigeants et de son peuple à honorer cette promesse. À défaut, son combat risque de sombrer dans l’oubli.