En cette nouvelle année 2017, notre combat contre les violences faites à la femme continue. Plus question de tergiverser. C’est un combat que, nous femmes, nous devons mener jusqu’au bout.
Arrêtez la sauvagerie !
Pour rien au monde, la femme congolaise ne peut être un punching-ball sur lequel tous les boxeurs exercent leurs biceps. Pas plus qu’un torchon sur lequel tous les passants essuient leurs pieds. Viols par ici, mariages précoces par là, discrimination, excision… Arrêtez s’il vous plaît.
Je suis femme et jamais je n’accepterai que ma ‘semblable’ soit la seule catégorie d’êtres humains qui pleure tous les jours. La seule catégorie marginalisée et victimes d’atrocités de toutes sortes, c’est la femme. S’il vous plaît, trop c’est trop, je demande le cessez-le-feu aux hommes, aux violeurs, aux exciseurs…
La femme a droit au respect et à la dignité humaine. Elle doit être traitée avec considération et protégée contre tout acte de violence ou d’intimidation. Ce monde n’est pas la propriété d’un seul sexe. Vous hommes, vous devez savoir que vous êtes condamnés à vivre avec nous et vice-versa. Jamais l’un sans l’autre. Alors faisons la paix.
Pas d’impunité pour les auteurs de violences sexuelles
Pourquoi en RDC on doit tout violer ? On viole la loi, la Constitution, la femme… Les violences à l’égard des femmes et des Jeunes filles ont dépassé les bornes et ne peuvent rester impunies. La loi ne peut être gardée si longtemps au tiroir, pendant que nos bourreaux vaquent paisiblement à leurs occupations criminelles.
Pourquoi a-t-on fait du Congo un pays de guerres, de pauvreté, de réfugiés et de violences sexuelles ? Je pense que l’heure est venue maintenant de respecter la femme. Il faut faire sentir la rigueur de la loi. Les auteurs des violences doivent être punis de manière à donner l’exemple.
Appel à l’implication de tous
Mes frères, chacun de vous a une mère, une amie, une fille, une épouse ou une sœur. Regardez leurs conditions au Congo ! Aidez-nous à les rendre heureuses sous le soleil en cette année 2017. Les violences dont elles sont victimes leur causent des maladies et des souffrances indicibles toute la vie. À Mbujimayi, les statistiques de 2015 de la synergie provinciale de lutte contre les violences sexuelles faisaient état d’au moins soixante-dix cas de violences enregistrés par mois. Pourtant, des milliers d’autres cas se jouent à huis clos. Nous devons tous ensemble combattre ce phénomène. Cela revient à dénoncer, arrêter, juger et condamner les ennemis de la femme. C’est un problème mondial. Pour cela, je milite pour la création d’un tribunal pénal spécial sur les violences faites à la femme.
Enfin, je saisis l’occasion pour dire aussi avec force que les femmes n’ont pas le droit de faire des violences aux hommes. Elles doivent cesser d’entretenir l’immoralité. Le respect bien ordonné commence par nous mêmes.
Commentaire *qu’est ce que il faut faire pour sa sèche ?