Les villages congolais sont-ils en voie de disparition ? Peut-être pas encore, mais le risque de les voir disparaitre est grand.
La preuve : nos villages se vident de leurs populations actives qui émigrent vers les centres urbains à la recherche d’une vie meilleure. Conséquence : les villes congolaises sont pleines à craquer de populations. Cela crée un déséquilibre social.
Surpopulation dans les centres urbains
Une ville comme Kinshasa compte à elle seule entre 8 et 10 millions d’habitants. C’est deux fois plus que la population de tout le Congo-Brazzaville.
Mais quand on sort de Kinshasa vers l’intérieur du pays, les villages sont presque inhabités et déserts. À la base de cette situation : la pauvreté. Nos villages sont tellement pauvres. Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’infrastructures. Pour trouver un centre de santé, une école ou une pharmacie, il faut parcourir parfois 50 km à pied.
Manque d’emplois
Le chômage des jeunes est aussitôt criant dans nos villages. L’agriculture qu’ils pratiquaient ne produit plus grand-chose, le sol ayant perdu sa fertilité. Les routes toujours impraticables.
Certains villages sont envahis par la maladie du sommeil, la lèpre, l’onchocercose (cécité de rivière)… Bref, l’état actuel de nos villages n’incite personne à y rester. C’est parce que le développement est limité seulement en ville.
Le développement à la base
Au village, il ne reste plus que des vieillards qui passent tout leur temps à s’en livrer d’alcool. Le gouvernement doit mettre en place une politique susceptible d’impulser le développement dans les milieux ruraux. Sinon, nos villages vont disparaître.
Vraiment, c’est horrible. Alors que font les autorités congolaises? Car, tout le monde ne vivre pas à Kinshasa, ni à Lubumbashi, Mbujimayi ou Goma.
Assainissement des villages, c’est la base du développement d’un pays.
Le President Faire Mieux De Satisfair Le Citoyen Congolais(e)