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Pourquoi la représentativité des femmes aux postes de décision est-elle faible en RDC ?

A ce jour, où en sommes-nous avec la participation des femmes dans différents secteurs et instances de décisions ? Les femmes sont-elles compétentes pour occuper des postes décisifs dans notre pays ? Quels sont les obstacles rencontrent plusieurs femmes qui osent rêver grand ? Nos lois favorisent-elles la représentativité des femmes aux postes de décisions ?

L’effectivité de la lutte pour l’égalité des genres en République démocratique du Congo passera par la représentativité massive des femmes à des postes influents. Malgré les nombreuses promesses et engagements du gouvernement à cet effet, les résultats ne sont pas encore satisfaisants. Pourquoi donc l’implication des femmes dans différentes sphères du pouvoir fait défaut ?

La représentativité des femmes aux fonctions de direction en RDC

Il faut reconnaitre que sous la présidence de Félix Tshisekedi, le taux de participation des femmes à plusieurs secteurs a légèrement augmenté. Il s’agit notamment du taux de la participation féminine au gouvernement et au Parlement en général.

Il convient de mentionner également la nomination de madame Malangu à la tête de la Banque centrale du Congo (BCC). Elle est donc la première femme gouverneure de la BCC. Avant elle, ce poste n’était occupé que par des hommes. L’élection ou la nomination des femmes dans de tels postes contribue énormément à la lutte en faveur de l’égalité des genres.

Cependant, il y a tellement de chemin à faire dans cette lutte, que les légères améliorations susmentionnées n’ont pas changé grand-chose.

Les femmes sont-elles compétentes pour des postes décisifs dans notre pays ?

Cette question ne devrait même pas se poser. L’homme et la femme vont dans les mêmes universités, font les mêmes études et obtiennent les compétences égales. La compétence n’a donc rien à voir avec le genre. Les femmes sont bel et bien compétentes pour occuper n’importe quel poste influent, y compris la présidence de la République.

Hélas, malgré les compétences et la volonté de certaines femmes d’accéder aux postes de décision, l’environnement socio-politique ne rend pas la tache facile aux femmes. Pourtant, l’article 14 de notre Constitution stipule : « Les pouvoirs publics veillent à l’élimination de toute forme de
discrimination à l’égard de la femme et assurent la protection et la promotion de ses droits. »

Quelques difficultés que les femmes rencontrent dans leur carrière professionnelle

Bien que compétentes pour occuper n’importe quelle fonction étatique, de nombreuses femmes n’atteignent pas les postes de direction. En effet, les femmes congolaises sont confrontées à plusieurs obstacles dans leur vie professionnelle. Parmi ces obstacles, je peux citer la culture, la pauvreté et la faiblesse de nos lois.

Mais le plus grand danger ce sont les pesanteurs culturelles. Jusqu’à ce jour, plusieurs personnes pensent qu’une femme ne peut pas diriger les hommes. C’est une pensée erronée, mais gravée dans la mémoire de plusieurs personnes, des intellectuels y compris.

En somme, nos lois ne sont pas rigoureuses quant au taux de la représentativité des femmes au sein des différentes institutions. Conséquence, la majorité de postes de direction sont occupés par les hommes, et souvent au détriment des femmes.

 

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Les commentaires récents (1)

  1. Mon souci repose plus sur la faible représentativité des femmes aux postes de décision bien l’homme et la femme vont dans les mêmes universités, font les mêmes études et obtiennent les compétences égales.
    En effet la problématique est d’abord dans le chef des femmes elles mêmes bon gré mal gré leur nombre et compétances, elles ne sont pas très combattantes et déterminées pour briguer leurs candidatures soit à la magistraure suprême avec des projets de sociétés capables de mener de changement au pays ou à la législature mais aussi et surtout à pouvoir réaliser au choix le bon et utile de dirigeants politiques devant mener le pays au bon port mais elle souffrent d’un complexe d’infériorité naturelle. Prenons le cas de madame Olive Lembe, elle peut bien se présenter comme candidat aux élection présidentielle en 2023 question de bien présenter son projet de société mais elle préfère demander à la population de réclamer son mari aux prochaines élections et elle ne sera-t- elle pas capable ? Pourquoi se sous estimer ? Je voudrais la voir en 2023 comme candidante et par elle on pourra avoir une bonne représentation des femmes aux postes de décision en RDC ainsi les temps et moeurs pourraient bien changer…