Gloria est une jeune Gomatracienne de 22 ans. Venue à Kisangani pour raison d’études, elle habite le campus universitaire. Mais ces derniers temps, elle ne passe plus de nuits paisibles depuis qu’un professeur a abusé d’elle. Elle a peur de dénoncer ce qui s’est passé. Elle souffre en silence.
Un lundi matin vers 10h, l’étudiante Gloria se rend à la fac comme d’habitude. En raison des difficultés de transport, elle y arrive avec un léger retard. Pour cela, elle se fait engueuler par un professeur qui a visiblement un agenda caché.
Gloria s’asseoit dans l’amphithéâtre pour suivre les cours. Intelligente, elle répond avec brio à toutes les questions que lui pose le professeur. Ce dernier, émerveillé, lui demande de le rejoindre à son bureau pendant la pause ou après les heures de cours. Gloria est troublée. Elle ne sait quoi faire. Pourtant, c’est le professeur le plus craint de la fac. Elle hésite, mais finit par accepter d’aller rencontrer le prof.
Première rencontre et premier rendez-vous
C’est dans le bureau du professeur que le rendez-vous est pris. L’après-midi, Gloria enfile sa plus belle robe, celle qu’elle ne met que pour de grandes occasions. Elle s’engage sur la route à la rencontre du prof sans savoir ce qui l’attend.
Elle arrive sur le lieu et frappe à la porte. Toc, toc, toc… « Oui, entrez ! » Gloria pousse la porte et entre. « Oh waouh ! », s’exclame le professeur.
- Bonjour prof, je suis venue comme vous l’avez demandé.
- Et tu t’es faite belle pour moi comme ça mon amie ?
- Euh, non prof. Je fais toujours un effort d’être propre.
- Ok, je t’ai appelée parce que je voulais bien te prodiguer quelques conseils pour ton épanouissement à la fac. Continue à bien t’appliquer et à bien travailler. Tu es intelligente, je l’ai remarqué quand tu répondais à mes questions dans l’amphithéâtre. Voilà pourquoi je te promets mon soutien et mon accompagnement.
- Merci beaucoup prof, je vous serai reconnaissante toute ma vie.
Heureuse, Gloria vient de gagner un soutien de haute facture.
L’agenda caché du prof…
Alors que Gloria voulait se lever et partir, tout d’un coup, le fameux prof ferme la porte. Il lui dit :
- Gloria reste encore un peu, j’aime bien ta compagnie. Ta robe, elle est très jolie.
- Merci beaucoup prof, mais il se fait tard et nous ne sommes qu’à deux dans cette pièce, et moi ça me gène.
- Nooon Gloria, sens-toi à l’aise !
L’heure avance, la causerie n’en finit pas. Jusqu’à ce que le professeur lâche ce qu’il avait derrière la tête :
- Gloria, si je dois t’aider, toi aussi tu dois en faire autant.
- Comment ça prof ?
- C’est-à-dire que depuis que tu es là, je suis tellement excité que je n’arrive plus à me contrôler. Est-ce qu’on ne peut pas faire l’amour ici et maintenant s’il te plait ? S’il te plait, Gloria !
- Mais prof, je ne saurai pas !
L’étudiante n’a même pas fini de parler que le fameux prof s’est jeté sur elle et l’a trainée jusque dans sa chambre. Une fois le travail terminé, il dit à la fille en proférant des menaces : « Ecoute Gloria, que ce qui vient de se passer ici reste entre nous, sinon tu auras à faire à moi. »
La fille a longtemps gardé le secret. Elle ne veut pas dénoncer. Mais ce cauchemar hante toujours sa vie.
En faisant l’écoute active, il ne fallait pas confondre Kisangani et Lubumbashi dans l’article. Et au finish, vous ne mettez pas un message pour raison d’appeler les victimes de dénoncer toujours les cas d viols pour que les bourreaux subissent la rigueur de la loi.
Activiste des droits des enfants et jeunes que nous sommes , nous fustigeons ce comportement et de disons non à l’ impunité des tous les initiateurs de ces atrocités .
Les violences sexuelles sont une réalité que les filles comme les garcons vivent en milieu scolaire et universitaire, ne pas agir c’est encourager ces mauvaises pratiques. Il faut les dénoncer !!!!
Quelle triste réalité !! Il est allé trop loin en tout cas, dénonce-le et que justice soit faite. Les étudiantes sont vraiment en insécurité, elles ont même du mal à poser des questions dans l’auditoire de peur qu’elles ne soient cibler par ces enseignants immoraux …
C’est desolant
Triste Histoire ,Les femmes souffrent en silence ,quelle douleur ! Vraiment,que Dieu nous en aide et notre gouvernement doit mettre en priorité ce problème des violences faites à la femme
Gloria ne doit pas se taire. Elle doit se faire accompagner par la société civile pour mettre hors d’état de nuire ce prédateur sexuel, indigne d’être appelé professeur. La presse vient de sonner l’alarme incendie, il appartient maintenant aux organisations des droits humains et VBSG d’accompagner la victime. Dénonçons les violences sexuelles dans les institutions supérieures !