article comment count is: 11

RDC : le coronavirus ne concernerait que les civils ?

A Kinshasa, les personnes qui ne respectent pas les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19 sont sur le radar des agents de l’ordre. Pourtant, ces agents eux-mêmes, dans leur façon de contrôler, ne respectent pas les mesures de protection.

Les éléments de la police et de l’armée mobilisés pour le maintien de l’ordre et le respect du confinement présentent eux-mêmes un risque pour la santé de la population. Car, ils ne respectent pas la distanciation sociale exigée.

Garder une distance d’au moins un mètre…

Depuis quelques jours, j’ai remarqué une présence renforcée d’unités de la police un peu partout à Kinshasa. Le président Félix Tshisekedi a réquisitionné policiers et militaires pour organiser des patrouilles mixtes. Ils ont aussi reçu l’ordre d’interpeller les personnes qui n’observent pas les mesures de protection, par exemple en ce qui concerne les attroupements, pour lutter contre la pandémie du coronavirus.

Mais, hélas ! On assiste régulièrement à des altercations entre policiers et civils lors des contrôles. On se touche, on se heurte, on se parle face à face, alors que les experts ont recommandé de garder une distance d’au moins un mètre lors des conversations. Il est aussi recommandé de ne pas se serrer les mains, bien sûr !

Et les policiers eux, ils ont le droit de s’entasser ?

On rencontre plusieurs policiers à bord d’une pickup, vêtus de cache-nez. Eux qui devraient donner l’exemple de distanciation se déplacent entassés et vont ainsi contrôler ceux qui n’observent pas les conditions de prévention contre le coronavirus. Je me demande si eux-mêmes ont le droit de ne pas respecter l’exigence de se distancer. Les questions, plusieurs Congolais se les posent. Est-ce que ces agents de l’ordre respectent la distance d’un mètre lorsqu’ils contrôlent ? Le cache-nez dont ils sont munis, empêche-t-il la contamination de la maladie dès lors qu’ils sont très rapprochés les uns des autres ? Est-ce que le respect des mesures de lutte contre le Covid-19 ne concerne que les civils ?

Certains chauffeurs de Kinshasa se plaignent ainsi de la manière dont les agents de l’ordre les interpellent en les engueulant en plein visage. Ils craignent d’être contaminés. Ainsi, des policiers et militaires entassés peuvent constituer un danger pour la santé publique.

 

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion

Les commentaires récents (11)

  1. Que le gouvernement observe avec rigueur cette mesure préventive de part à d’autres, c’est-à-dire que ça soit les policiers et militaires qui sont censés à veuiller sur cette mesure, doivent aussi protéger la population pour éviter la contamination du covid19 dans la ville de Kinshasa en particulier et la République démocratique du Congo en général.

  2. C’est un bon article ayant trait à la réalité sur terrain. Les agents de l’ordre requisitionné par le président de la république pour interpeller les personnes qui n’observent pas les mesures de protections afin de lutter contre la pandemie du coronavircoronavirus n’lne respectent pas eux -mêmes ces mesures de protection

  3. C’est un bon article ayant trait à la réalité sur terrain. Les agents de l’ordre requisitionné par le président de la république pour interpeller les personnes qui n’observent pas les mesures de protections afin de lutter contre la pandemie du coronavirus ne respectent pas eux -mêmes ces mesures de protection

  4. la faute incombe aux autorités. Il ne fallait pas lâcher ses éléments sur terrain sans issue de protection

  5. Généralement c’est sont nos agents de l’ordre qui font eux-mêmes les désordres par moment dans notre pays. Ils violents les règles qu’ils doivent imposer

  6. Alor la police dit de respecté les mesure prise par le gouvernement et que la police fait la patrouille t’en que eu même nés ce distence pas à 1m alor la sava nous montré quoi ns comme population.