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La RDC et le dialogue : une histoire d’amour platonique

 

De la conférence de Léopoldville de 1961 au dialogue national inclusif qui pourrait (ou pas) avoir lieu en 2016, notre pays a subi plusieurs amourettes avec le dialogue, mais les clauses n’ont jamais été prometteuses.

De conclave en conclave…

De 1961 à nos jours, plusieurs rencontres ont été convoquées : la conférence de Léopoldville de 1961, celle de Coquilhatville et de Lovanium en 1962, Lusaka en 1999, le dialogue inter-congolais et celui de Sun city, et finalement, le dernier en date, les concertations nationales de 2013. Tous ces dialogues nous ont conduit à quoi ? Voilà la question que devraient se poser nos dirigeants avant d’en proposer un autre de plus, un de trop peut-être !

La faiblesse de nos dirigeants à respecter la Constitution favorise la permanence des crises politiques et la convocation des rencontres en conclave comme lieux de dialogue extra-constitutionnel et de régulation des questions, dont les réponses sont déjà apportées par la Constitution, ne sont pas des solutions.

Aux oubliettes les concertations nationales 

Trois ans après les concertations nationales, le président de la République convoque le dialogue politique national inclusif. Celui-ci est pris comme remède spécial pour résoudre la crise de légitimité qui touche plusieurs classes politiques de notre pays. Et pourtant, les résolutions des concertations nationales de 2013 n’ont jamais eu de suite favorable, notamment celles tant espérées : organiser, dans les meilleurs délais, les élections locales, provinciales et sénatoriales, améliorer la desserte en eau potable dans les grandes agglomérations où sont implantés des hôpitaux et centres de santé, pour ne citer que celles-là.

De dialogue en dialogue, rien de nouveau… nous n’avons aucune garantie que ce dialogue qui se veut inclusif sera mieux que les des dizaines d’autres tentatives. Après le dialogue, la situation risque d’être comme avant, attention à ne pas tuer notre jeune démocratie avec trop de consensus…

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Les commentaires récents (2)

  1. Le dialogue sur dialogue ne vaut. Tous les dialogues organisés en RDC se sont soldés à des fiascos. Les peuples ne se retrouvent guère. Quant à moi, je préconise, en lieu et place du dialogue, le trilogue c’est dire organiser une assise qui met en présence trois parties prenantes dont la majorité, l’opposition et les peuples non représentés. Il s’agit des élections. Les peuples congolais ont marre de dialogues dépourvus de suites logiques favorables au changement des situations socio-economico-politique. Mon cher Dido, ton article a bien touché le noeuds du problème.

  2. Malgré la longeur de la nuit, le soleil apparaitra. Le congo était sans (éléctions)Kabila, aujourd’hui ns sommes avec Kabila et demain ns éxisterons sans lui. Pour ne pas casser, tuer les gens pour rien, je suis pour ceux qui soutienent le dialogue parce que Dieu ns l’a exigé ns musulmans si un problème surgissait (sourat a’shourâ). Le congo c’est ne pas Kabila; mais attention avec son entourage et même ns. Si ma voix pourrait être écoutée, je souhaiterai à ce que quiconque ayant travaillé avec Mobutu laisse le temps aux autres surtout à la jeunesse congolaise de montrer aussi son savoir (intélligence). Depuis ma naissance j’ai tjrs écouté des noms tels que Okitundu, Mashako, Kengo, Kisekedi, Ngwanda, Mende, Kyungu, pourquoi? Et avec la politique de ces mêmes gens qui n’ont jamais dit au chef de songer à la retraitte de certains travailleurs, 70% de nos postes sont tjrs occupés par les mêmes fonctionnaires de 1969…où est-ce que la jeunesse va oeuvrer? Voilà le grand problème qui coûte au Président