La problématique de l’emploi des jeunes est un défi mondial. Le taux de chômage s’accroît. Pourtant, en rêvant de meilleurs emplois, les jeunes rejettent eux-mêmes des opportunités qui s’offrent à eux. Ils ne veulent pas de petits emplois.
Chaque année, nos écoles et universités déversent des milliers de jeunes diplômés sur le marché de l’emploi, mais rares sont ceux qui arrivent à décrocher l’emploi de leur choix. Pourtant, quand on n’a pas ce qu’on veut, on devrait se contenter de ce que l’on a.
Des demandeurs d’emploi un peu hautains et rêveurs
Parfois, les jeunes visent très haut. Jacques Kazadi, par exemple, gère une cabine téléphonique à Lubumbashi. Il fait ce travail malgré lui, car son rêve était d’entrer au Barreau.
« En 2014, j’avais une chance d’intégrer un cabinet d’avocats pour commencer ma vie professionnelle. Mais pour moi, je pensais qu’il me fallait mieux. Quelques mois après, une ancienne camarade m’a appelé dans le cabinet de son père, là encore ça me paraissait rabaissant. Et voilà où j’en suis aujourd’hui, un milieu où l’on se moque de mon diplôme. J’aimerais recommencer », se lamente-t-il.
Charlie Karaj, pour sa part, a fini par intégrer le service clients d’une société de télécommunication, il y a quatre mois. Elle en est désormais à revoir l’importance qu’elle a accordée à son diplôme, une licence en Sciences pharmaceutiques. Voici son témoignage : « Je pouvais parier sur un avenir de princesse. Après mes études, deux pharmacies m’ont offert des opportunités, mais je n’en ai saisi aucune. Je croyais mériter mieux. Je voulais être occupée par tous les moyens, mais plus aucune offre ne se présentait à moi, j’ai alors accepté de travailler au service clients d’une entreprise de télécommunication. »
Un défi séculaire pour les jeunes
Certains jeunes Congolais sont responsables de leur propre chômage, parfois sans le savoir. Trop ambitieux, ils nourrissent de faux espoirs, peut-être parce qu’on veut paraître et frimer. Et le temps passe et joue contre eux.
Je crois qu’une des attitudes nécessaires pour combattre le chômage, c’est d’accepter de commencer par de bas échelons et monter les échelons. Cela semble plus sûr que d’y arriver par le haut. La chute est alors parfois trop douloureuse.
Merci de la diversité habari
Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que des sottes
D’après moi ,je dirai que »les jeunes devraient vivre le présent que de rêver le futur qui parfois il est incertain. »tout en étant jeune élève et étudiant je dois avoir l’esprit de créativité en moi,en nous.
c’est ça…enfin un article qui n’accuse pas l’Etat Congolais de responsable du chômage des jeunes.
il y en a encore qui attendent de décrocher un travail payant 1000$ le mois alors qu’ils viennent fraîchement des bancs de l’univ. c’est très triste. rêver grand n’est pas déconseillé mais parfois on doit rêver selon la réalité sociale et politique. tout en se débattant par ci par là pour survivre et avancer.
Bonjour c’est trésor .vraiment ce que vs dites est vrai en sortant de l’université on veut frimer on néglige beaucoup de choses mais si on s’oublie on peut parvenir à faire de grandes choses en commençant par les plus petits