Crédit photo : ONU femmes
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RDC : ONU femmes plaide en faveur des femmes entrepreneures

Les PME comme facteurs de croissance, de développement et de réduction du chômage, c’est une réalité dans beaucoup de pays dont la RDC. Ceci a sans doute amené le gouvernement et la Banque mondiale à lancer le Projet d’appui au développement des micro, petites et moyennes entreprises (PADMPME). Dans la foulée, ONU femmes intervient sur le volet dissémination des lois qui soutiennent l’entrepreneuriat féminin et l’autonomisation économique des femmes. J’ai essayé d’en savoir plus.

Au cours d’une cérémonie, le directeur de cabinet du ministre du Genre rappelait que depuis plusieurs années, son ministère n’a cessé de mentionner la faible connaissance des lois relatives à la faible vulgarisation des textes légaux favorables aux droits des femmes. Il y a donc une méconnaissance des lois et ONU femmes a tenu à s’impliquer pour leur vulgarisation. Il apparaît que cette méconnaissance est l’un des facteurs qui limitent une plus grande inclusion des femmes dans le secteur des micro, petites et moyennes entreprises. C’est ce qu’a relevé la représentante pays d’ONU femmes en RDC : « Malheureusement plusieurs obstacles écosystémiques entravent l’implication effective des femmes dans la création, la formalisation, la croissance et la compétitivité des micro, petites et moyennes entreprises. »

Mon avis quant au bénéfice des lois en question

J’avoue que j’ai été moi-même non informée de l’existence des textes de lois qui favorisent l’entrepreneuriat féminin. Je trouve qu’il est en effet juste pour l’Etat congolais de mettre en place des mécanismes qui permettent à plus de femmes de devenir actrices dans la création des MPME.

En outre, les textes de lois qui permettront aux femmes entrepreneures de compenser le fait qu’elles sont désavantagées par rapport aux hommes, en raison de l’environnement local, sont aussi les bienvenus.

Qu’en pensent les principales concernées ?

J’ai tenu à obtenir l’avis de deux femmes entrepreneures. Nadine Kiluba est une jeune dirigeante d’un cabinet conseil vivant à Kinshasa. Selon elle, il est impérieux de vulgariser les lois qui vont dans le sens de favoriser l’entrepreneuriat féminin. « A mon sens, il est plus que temps. On a besoin de voir plus de femmes gagner leur autonomie grâce à l’entrepreneuriat », a déclaré Nadine Kiluba.

Josseline Kazad, tenancière d’un atelier de couture à Lubumbashi, s’inquiète quant à elle de problèmes liés à une trop grande présence de femmes dans le secteur informel et la difficulté pour elles de bénéficier des actions de vulgarisation des lois. « Il serait nécessaire à mon sens de veiller à cela pour une action plus efficace », a-t-elle ajouté.

 

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