La RDC ne veut plus de l’aide belge pour les questions militaires. La coopération a été suspendue par les autorités congolaises pour des raisons politiques.
Le ministre congolais de la Défense Crispin Atama Tabe s’est plaint à Jeune Afrique en ces termes : « Nous sommes patients, mais nous en arrivons à prendre des mesures. » Crispin Atama Tabe parle de « climat de méfiance » suite aux critiques du ministère belge des Affaires étrangères après la nomination du nouveau Premier ministre congolais Bruno Tshibala.
Le samedi 8 avril, dans un communiqué, le vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, avait estimé que cette nomination « s’écarte de la lettre et de l’esprit de l’accord de la Saint-Sylvestre ».
En réponse, Kinshasa a suspendu sa coopération militaire avec la Belgique en place depuis 13 ans. Celle-ci consistait principalement en la formation de militaires congolais. Les militaires belges ont « notamment formé deux brigades d’intervention rapides », rapporte Jeune Afrique sur son site.
« Nous avons suffisamment de militaires formés, et nous allons poursuivre nous-mêmes la formation », a affirmé Crispin Atama Tabe à Jeune Afrique. La RDC maintient toutefois sa coopération militaire avec la France qui comprend l’équipement d’instituts de formation et de forces navales. Des équipements oui, mais pas de formateurs !
Enfin, Kinshasa coopère plus modestement avec les Etats-Unis dans la traque de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), la rébellion ougandaise. Cependant, l’administration Trump s’est à plusieurs reprises interrogée sur l’opportunité de poursuivre cette traque.
Je demande si la RDC va aussi fabriquer ses propres chars,hélico et bombes car les belges,les francais . . .sont un ; ce comme un enfant après avoir grandis qui à ses parents de lui donner la facture de son aletement
La mesure est à la hauteur de ce que mérite ce pays. Il faut changer la donne et ne plus demeurer dépendant de certaines dispositions.