Alors que l’année 2025 se présente avec son lot de défis, Félix Tshisekedi semble toujours tenir les commandes dans un jeu politique qui n’a rien à envier à la série sud-coréenne Squid Game. Dans cette version congolaise, le président incarne le maître du jeu, orchestrant les épreuves et définissant les règles, tandis que ses opposants, encore divisés et parfois désorientés, se contentent de réagir à ses coups.
C’est donc parti pour le Squid Game à la congolaise. Le pouvoir et l’opposition en sont les acteurs.
Première épreuve : réforme ou changement de la Constitution ?
Dans cette épreuve hautement stratégique, le président lance un ballon d’essai : faut-il réformer ou changer la Constitution ? Pendant que ses rivaux s’évertuent à dénoncer les intentions présumées derrière cette initiative, Tshisekedi avance tranquillement ses pions. Il sait que dans ce Squid Game politique, contrôler l’agenda est essentiel pour ne pas finir éliminé.
Deuxième épreuve : la guerre à l’Est, un levier politique ?
La crise sécuritaire dans l’est du pays est une autre arène où Tshisekedi s’illustre. Il utilise le conflit pour mobiliser des soutiens internationaux et faire vibrer la corde patriotique. Pendant ce temps, ses adversaires se disputent sur la meilleure posture à adopter : accuser, critiquer ou proposer des solutions concrètes. Résultat ? Le président reste celui qui impose les termes du débat, reléguant l’opposition plus à un rôle de spectateurs que de participants actifs.
Troisième épreuve : réagir ou subir en 2025 ?
L’année 2025 pourrait marquer un tournant dans ce jeu à haut risque. Si l’opposition parvient à surmonter ses divisions et à s’unir, elle pourrait transformer le maître du jeu en simple participant obligé de réagir à leurs initiatives. Mais pour l’instant, Félix Tshisekedi semble avoir compris une règle fondamentale : dans le jeu politique congolais, celui qui dicte les débats reste en vie, politiquement parlant.
Le prix final : le pouvoir en 2028
Comme dans Squid Game, tout cela n’est qu’une lutte pour la survie – ou plutôt, pour la suprématie politique. Les alliances se feront et se déferont, les coups bas pleuvront, mais à la fin, il ne pourra y avoir qu’un seul vainqueur. Félix Tshisekedi restera-t-il le maître du jeu jusqu’à la fin ? Ou cédera-t-il sa place à une opposition requinquée et enfin capable de rivaliser ?
Dans ce Squid Game congolais, la seule certitude est que les épreuves à venir promettent des rebondissements dignes de meilleurs thrillers politiques. Les spectateurs, eux, attendent avec impatience de voir qui tiendra jusqu’au bout et qui finira par être éliminé.