Malgré les campagnes sur les droits de la femme, l’égalité des sexes et la parité, certains domaines restent pareils avant comme aujourd’hui. Si de plus en plus, les hommes et les femmes se marient par amour, il arrive que quand les enfants tardent à venir, c’est la femme qui en souffre. Quelques années sans enfants, la pression de la société et de la famille de l’époux finissent par fragiliser le mariage.
Dans l’ancien temps comme aujourd’hui, la société continue de penser que l’estime pour une femme repose sur sa fécondité, sa capacité à donner des enfants à son époux. Qu’un couple n’ait pas d’enfant, c’est toujours la faute à la femme. Une idée saugrenue comme celle qui soutient que si un couple n’a pas d’enfant de sexe masculin, c’est toujours la faute de la femme, or ici c’est l’homme le responsable.
Dès le mariage, la surveillance permanente
Quelques mois seulement après le mariage, toute la famille et l’entourage des jeunes mariés commencent à observer sans relâche la jeune mariée. Toute modification de son corps est scrutée avec minutie : elle a pris du poids ? Elle commence à avoir des malaises ? Son ventre augmente de volume, etc. Serait-elle enceinte ?
Rien n’échappe à la vigilance de ceux qui attendent impatiemment la venue de l’enfant dans ce jeune foyer. Le moindre signe compte, surtout pour la mère du jeune époux. Deux années sans aucune grossesse suffisent pour que l’espoir de devenir père s’affaiblisse chez le jeune époux. On n’en dira pas moins de sa mère qui se prépare depuis le jour du mariage à être appelée grand-mère. L’expression « pour le meilleur et pour le pire » ne tient pas quand le « pire » prend forme dans la stérilité féminine.
L’homme rarement pointé du doigt
Quand un couple fait face à la stérilité, l’homme peut se livrer à toutes les dérives et faire comme si c’était normal. Dans le meilleur des cas, il va tromper son épouse et avoir des enfants hors mariage. Dans la plupart des cas, il la répudie sans procès.
Et ce qui est frustrant c’est quand le problème vient de l’homme, déjà c’est difficile de l’admettre. En plus, ici les familles se taisent et demandent à la femme d’être patiente et de supporter son époux. Et toute action de contestation par la femme sera prise comme un affront envers son époux, à cause de sa stérilité.
Il est temps que ces choses changent. Que la vraie égalité des sexes s’installe.
Belle analyse, l’intimité de couple même dans ses décisions sur le plan nataliste est une réalité dégradante, quoique n’étant pas stériles certains couples sont fragilisés par les regards et les éxigences des proches. Je plaide pour la liberté et le respect de l’intimité des couples.
Merci bien
En effet , plusieurs hommes considèrent leurs femmes comme machine à bébé mais il ne faut pas leur blâmé pour cette considération car c est de ceux même femmes qu ils reçoivent ce sens du foyer !