Ce devait être la nouvelle qui rassemble. Hélas, c’est plutôt le contraire. À l’approche de la date annoncée du retour du corps de l’opposant Etienne Tshisekedi, les tensions ne faiblissent pas à Kinshasa.
Selon plusieurs sources, une dizaine de personnes au moins, se seraient attaquées à un camion de police positionné devant le siège de l’UDPS, ainsi qu’à la tente qui servait d’abri aux forces de l’ordre mardi vers quatre heures du matin. Véhicule et tente ont été incendiés. On compte deux policiers blessés.
La majorité accuse les militants de l’UDPS d’être à l’origine de l’attaque. Le parti réfute et évoque un « montage grossier du pouvoir pour empêcher le rapatriement du corps de Tshisekedi, en essayant ainsi de bloquer la construction de son mausolée ».
Manœuvres gouvernementales
Le parti a prévu de construire le mausolée d’Etienne Tshisekedi au siège de l’UDPS. Or le gouvernement entend le faire enterrer dans un cimetière, car la loi interdit l’enterrement dans une zone d’habitation. Jeudi 4 mai, une semaine avant l’arrivée annoncée de la dépouille du leader de l’opposition, Bruno Michaux, l’entrepreneur belge chargé de construire l’édifice, a été arrêté par la police puis relâché le lendemain.
Radio Okapi rapporte également une révélation d’Augustin Kabuya, chargé de la communication de l’UDPS. Selon lui, le gouvernement congolais aurait pris une mesure interdisant l’atterrissage à Kinshasa de l’avion de la compagnie aérienne contactée par l’UDPS pour rapatrier la dépouille d’Etienne Tshisekedi. Augustin Kabuya prévient que l’UDPS fera tout ce qui est en son pouvoir pour qu’Etienne Tshisekedi soit inhumé en RDC.
m aura tout vue et enttendu au congo