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Quand Le virus du  « SIPDA » pointe son nez à l’horizon 

Le 19 décembre est perçu par les Congolais à la fois comme une catastrophe constitutionnelle et comme un probable nouveau départ. Mais beaucoup craignent la propagation du virus du SIPDA, Soulèvement inattendu de la population désavouant les autorités. Que sera le Congo après le 19 décembre 2016 ? 

Le 19 et 20 septembre dernier, nous avons vu les effets de ce que le porte-parole du gouvernement considère comme « un virus très redoutable ». Le virus du SIPDA (Soulèvement inattendu de la population désavouant les autorités) est, à mon avis, plus mortel que le Sida. Surtout que pour lutter contre lui, les « médecins » (militaires) n’ont pour médicaments que leurs armes. Le SIPDA pousse tout le monde à réorganiser son calendrier. Les prévisions de mariages sont repoussées pour les uns, les voyages pour quitter le pays sont déjà en préparation pour les autres. Quant aux autorités, elles ont concocté un antidote fabriqué dans le prestigieux laboratoire du « Dialogue inclusif ».  Mais quels sont ses effets sur la population ?

Tout le monde savait que ce virus allait refaire surface. Alors pour l’éviter, le président de la République a fait appel à des experts tel que le Togolais Edem Kodjo, qui dirige les travaux dans ce labo ultrasécurisé appelé  « Dialogue inclusif ». Formule après formule, mélange après mélange, le laboratoire de Kodjo accouche d’un antidote peu convaincant : « le maintien du président Kabila en place à la fin de son mandat, le report des élections en 2018 et l’octroi de la primature à l’opposition… ».  Cet anti-virus semble ne pas convaincre la population.

Certains jeunes déjà atteints par ce virus présentent des symptômes de révolte sans précédent. Tel est le cas de la Lucha. Manifestation par-ci, sit-in par-là, quand bien même ils sont arrêtés ou tabassés. Ils n’ont pour limite que leur motivation. Malgré les arrestations de leurs membres, ces « malades infectés » semblent être incurables et engagés. Ils prévoient  d’organiser une ville morte et une marche dite de la « colère » sur toute l’étendue du pays, « pour protester contre les résolutions du dialogue ce mercredi 26 et jeudi 27 », disent-ils dans leurs tracts.

Cette date virale du 19/12/2016, porte bien un nom, le « carton rouge ». Quoiqu’il en soit, cette question demeure dans nos esprits : que se passera-t-il après le 19 décembre ?

Nous avons assez soufferts des guerre, tant civiles que militaires… La paix et la démocratie sont des priorités pour nous aujourd’hui. Nos politiciens laborantins devraient y penser. Il est extrêmement important que la RDC reste unie et que les Congolais demeurent solidaires.

 

 

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Les commentaires récents (3)

  1. nous somme arrivé à un moment ou les congolais doivent prendre leurs destin en mains et ne plus écouté les discourts demagogue des politiques, seul notre prise de conscience nous liberera de cette impasse.