L’ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Willy Bakonga, a quitté la prison moins de dix mois après sa condamnation. Un miracle, car aucune grâce présidentielle n’a été accordée en sa faveur.
Les faits qui avaient conduit à la condamnation de Willy Bakonga sont graves : le blanchiment d’argent. Alors qu’il cherchait à fuir la RDC, il a été arrêté avec beaucoup d’argent liquide sur lui. Willy Bakonga était pointé du doigt dans le détournement des fonds destinés à la gratuité de l’enseignement de base qu’il était censé défendre.
Sa condamnation, par la Cour de cassation, l’excluait pourtant de toute grâce durant ses trois ans de réclusion. Malgré tout, monsieur Bakonga s’est retrouvé dehors. Que s’est-il passé ? Simple erreur administrative des agents pénitentiaires ? Il n’y a eu pourtant aucune grâce présidentielle.
Il doit retourner en prison
Agir contre l’éducation de base est plus grave, aussi grave que décimer une génération. Pourtant, Willy Bakonga l’a fait, mais il vient d’être libéré. Heureusement, grâce à l’indignation des internautes, je crois bien, la ministre de la Justice a essayé de se rattraper. Dans une correspondance, elle a demandé que l’ancien ministre retourne où il doit être, c’est-à-dire en prison.